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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 03 mai 2011
Live at the Black Label Café
(Mosaic Music Distribution – 2011)
Durée 60’05 – 10 Titres
http://www.myspace.com/dypproject
 Ils ont commencé leur aventure commune en reprenant les classiques de Led Zeppelin mais c’est rapidement en mettant leurs propres compositions sur un premier album que les trois membres du DYP Project se feront remarquer, affichant ouvertement une solide base blues sur laquelle David Guézennec au chant et à la basse, Philippe Brunel à la guitare et Yvan Derrien à la batterie déversent à la demande toute l’énergie rock qui les anime. Fortement ancrée dans les seventies, la musique du groupe ne manque jamais d’attirer l’attention du public et c’est tout naturellement en live que DYP Project a immortalisé son nouvel effort, ne gardant que le meilleur des bandes de trois concerts donnés début août dernier dans son fief du Black Label Café de Brest. Avec un programme de luxe proposant huit compos et deux reprises choisies, le trio se la joue grand seigneur mais n’en garde pas moins la tête froide !
Est ce le blues qui emmène le DYP Project vers le rock ou est ce le contraire, on est parfois tenté de se le demander tant le groupe se montre autant à son avantage dans l’un et l’autre de ces deux styles indissociables de sa personnalité … La voix de David qui évolue sur une palette très large n’en finit plus de surprendre par ses capacités à monter dans les aigus et par sa manière si personnelle de passer du rocailleux au mélodieux sans crier gare, le vocaliste au timbre parfois presque androgyne n’étant pas, loin s’en faut, le seul argument original du groupe puisque c’est secondé par une guitare capable de partir dans les improvisations les plus folles qu’il se laisse aller à nous servir ses « Ghosts Of Stone », « Down To Hell » et autres « The Other Side » avant de plonger en plein cœur d’un épatant « Little Wing » emprunté à Hendrix mais aussi dans un génial « Since I’ve Been Loving You » qui rend hommage au dirigeable de fort belle manière. S’il fallait avoir un unique regret au moment de quitter l’écoute de ce témoignage live des capacités du DYP Project, il serait tout naturellement pour un mastering un peu léger qui oblige à pousser les boutons dans le rouge pour réussir à entendre toutes les bonnes choses que nous offre le groupe, un état de fait qui entache certes un peu la qualité sonore de l’ouvrage mais qui ne parvient pas toutefois à lui ôter son côté convaincant ! Dans tous les bons bacs en juin …
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