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STEREOXYDE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 29 avril 2011
 

Daemonii sapiens
(Brennus – Socadisc – 2011) 
Durée 53’15 – 10 Titres

http://stereoxyde.free.fr 
http://www.myspace.com/stereoxydemusic
http://www.brennus-music.com     

Fidèle au poste et bien décidé à rester plus que jamais droit dans ses bottes, Stereoxyde, le combo de Fos sur Mer, célèbre ses douze années d’existence en sortant un nouvel album et c’est avec un line plus stable que jamais que ces fils du metal disciples entre autres de la Vierge de Fer nous assènent une volée de huit nouveaux titres accompagnée pour la fine bouche de deux témoignages de ce qu’ils savent faire le mieux, le live ! Resserrés autour du chanteur Doumé Rossini, les deux artificiers Nicolas Kruplewicz et Remy Guyon se montrent à chaque instant à la hauteur de leurs illustres modèles et c’est porté par une rythmique très typée Maiden avec Damien Perrot à la basse et Jérôme Carenco à la batterie que le groupe y va de son deuxième effort studio pratiquement assimilable à un concept album, « Daemonii Sapiens », le chaînon manquant entre l’homo sapiens et de démon qui sommeille en chacun de leurs fans …

C’est en durcissant singulièrement le ton que Stereoxyde revient en grande forme avec un bon heavy aux relents vintage mais à la technique bien moderne, le tandem de guitares se montrant très largement capable de tirer des riffs à la fois inédits et actuels et la voix de Doumé s’attachant à travailler sur différents registres pour ne pas se retrouver piégée par l’étiquette heavy 80’s que l’on pourrait bien parfois avoir envie de lui coller. On n’évite pas bien évidemment quelques grosses montées dans les aigus et des plans qui rappellent parfois le Paul Di Anno des premières années mais Stereoxyde prouve également au travers de pièces tantôt lourdes, tantôt acérées, que son style est capable de louvoyer un peu plus loin que le bout de ses influences et que la scène française des années 90 n’est pas elle non plus étrangère à sa manière de jouer. Des textes en Français qui passent de l’engagement à la révolte et de la révolte au second degré avec en prime quelques beaux jeux de mots dans le genre de « Perry pathétique » et quelques témoignages historiques comme « Histoire d’un conscrit », c’est en alternant titres speed et titres heavy que Stereoxyde insiste sur toutes ses possibilités techniques et après un passage en « Terre d’accueil », c’est vers deux versions remasterisées de titres de l’album « Liveage » que les Provençaux nous emmènent, histoire sans doute de nous donner envie de très vite les retrouver sur un de leurs concerts et de conforter un peu plus leur statut de valeur sure de la scène metal nationale …