Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LA RUELLE EN CHANTIER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 23 avril 2011
 

La vie belle
(L’Atelier D’En Face – 2011) 
Durée 52’44 – 15 Titres 

http://www.laruellenchantier.fr
http://www.myspace.com/laruellenchantier

Ces quatre Auvergnats de Montluçon ne sont pas avares de belles notes puisque ce sont pas moins de neuf instruments, ceux de leurs invités inclus, que l’on retrouve sur leur deuxième album qui fait suite à « Un demi et six pailles » sorti en 2008. Fort de quelques milliers de copies écoulées et de pas moins de deux centaines de concerts où le groupe aura joué aux côtés de Thomas Dutronc, Les Têtes Raides, Luke ou encore Marcel Et Son Orchestre, La Ruelle En Chantier a repris toutes ses influences allant de Brassens à La Rue Kétanou et a enregistré une nouvelle volée de quinze titres dans laquelle le violon et le chant de Déborah Luca, le chant et la guitare de Jeremy François, la basse de Matthieu Jallot et l’accordéon de Grégory Chauchat laissent entrevoir à chaque instant un profond amour de la chanson française à textes … Une musique partagée entre accents festifs et touches de nostalgie, un joli digipack pour emballer le tout, il n’en faut pas beaucoup plus pour avoir envie de goûter à « La vie belle » !

La Ruelle En Chantier n’a pas inventé une nouvelle manière d’appréhender la musique mais ne s’est pas non plus contenté d’un simple rôle de suiveur puisque c’est avec une énergie toute personnelle et avec un talent certain que le quartet s’est essayé à faire des chansons qui interpellent, des morceaux où l’accordéon invite à la danse et où le violon incite à une mélancolie toute relative, des pièces pleines de vie dans lesquelles on retrouve de temps à autres un hautbois ou un cor anglais, un harmonica ou encore des percussions. Avec ses petits côtés vintage mais jamais passéistes, « La vie belle » nous fait voyager dans une alternance de voix féminines et masculines et nous conduit de « L’amour nomade » jusqu’à la « Place du Vieux Marché » en prenant soin de nous présenter « La figurante » et « Louise Perrin » mais aussi « Mathilde », en distinguant « Gens des villes, gens des champs » et en regardant sans fausse pudeur « L’envers du comptoir », quitte à terminer sur une touche négative en constatant que « Ca va mal ». Du plaisir et rien que du plaisir, voilà ce qui attend le chaland qui découvrira « La vie belle » au détour d’une salle ou d’un festival et qui repartira à coup sur avec en poche un exemplaire de ce très bel ouvrage plein de bonnes vibrations. A bon entendeur …