Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

KOHLHAAS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 22 avril 2011
 

Kohlhaas
(NoT A PuB – 2011) 
Durée 20’13 – 5 Titres

http://www.myspace.com/kohlhaasmetal
http://www.myspace.com/notapub

En seulement cinq années passées au service du metal, cette formation partagée entre Tarbes et Saint-Gaudens aura su trouver l’énergie et les ressources pour placer un premier titre sur une compil locale, pour sortir une démo de trois titres et pour arriver enfin en pleine forme avec un maxi plutôt professionnel qui laisse espérer bien plus qu’un simple succès d’estime au niveau régional. Avec un style façonné à force d’écoutes répétées de groupes comme Slayer, Entombed, Down et autres Napalm Death, Adrien au chant, Seb aux guitares, Thierry à la basse et David à la batterie n’ont pas mis longtemps à se faire une réputation et c’est en jouant aux côtés des meilleures pointures du crû mais aussi de groupes de stature nationale comme Ultra Vomit que Kohlhaas est parvenu à se faire accepter avant de passer à la vitesse supérieure. Soutenu par le jeune label NoT A PuB, le quartet se donne désormais les moyens de rêver à des jours meilleurs …

Mélangeant avec un soin tout particulier son côté lourd et son côté rapide, Kohlhaas n’en oublie pas pour autant de laisser éclater au su et au vu de tous des accents punk et des accents trash, histoire sans doute de rendre la mayonnaise encore un peu plus consistante, et c’est un effort un peu bref mais carrément compact que le quartet nous présente, une rondelle à géométrie variable dans laquelle les silences répondent aux déluges rythmiques et où après des déflagrations comme « Warmonger », « In That Quiet Heart » ou encore « Wrecked Life », le groupe est encore capable de nous servir à la fin de « KraKen » un morceau caché rempli de hurlements et de riffs dévastateurs. A défaut de s’attarder sur une production encore un peu légère ou sur un mastering qui aurait gagné à être un peu fignolé, on s’attachera plutôt au contenu artistique d’un album pour lequel rien n’a été laissé au hasard au niveau de la composition et des arrangements. Des breaks en veux-tu en voilà, une mise à feu progressive avec « Quiet Slumber For » et un final en tous points apocalyptique, Kohlhass nous fait faire le grand tour de toutes ses sensibilités et le fait avec les moyens dont il dispose, ne livrant pas au bout du compte la rondelle parfaite capable de tenir la distance face aux grosses machines de guerre du genre mais tout simplement l’effort sincère et plutôt fidèle de ce qu’est le groupe dans la vie de tous les jours, la réunion de quatre potes qui jouent et qui prennent du plaisir à le faire ! Petit métalleux deviendra grand …