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ROBERT GORDON & CHRIS SPEDDING au BUS PALLADIUM (75) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
mercredi, 13 avril 2011
 

ROBERT GORDON & CHRIS SPEDDING
LE BUS PALLADIUM – PARIS (75)
Le 24 mars 2011

http://www.robertgordon.dk/
http://www.chrisspedding.com/
http://www.lebuspalladium.com/

Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues

Remerciements : Adèle, Veryshow, Bus Palladium, Robert Gordon, Chis Spedding

Comme au bon vieux temps, le Bus Palladium accueillait une soirée rockable. Robert Gordon et Chris Spedding ont eu la bonne idée de venir re-fouler cette scène mythique.

21 heures, on attend avec impatience les deux protagonistes du moment. La salle est pleine à craquer, il y a là les anciens rockers avec cuirs et bananes gominées mais aussi tous ceux dont le temps à remodelé cette frange rebelle. Sans plus attendre, car la voix pour haranguer les artistes est toujours aussi forte, Robert Gordon accompagné de Chris Spedding, du batteur et du bassiste montent sur scène. Là, dès les premières paroles, Robert Gordon met tout le monde au diapason. Son timbre de voix a un son de velours qui vous prend d'entrée de jeu aux trippes.

Le gars n'a rien perdu de son style, les mêmes gestes, la même attitude, le regard vif. La set list traîne par terre, écrite sur un parchemin, mais en avait-il vraiment besoin ? « Red Hot », « Bad Boy »,  « Hot Rod », « Catman », etc., tous les hits ou presque il les a chantés. Quant à Chris Spedding, lui nous a enchanté au son de sa Gretsch. Il est talentueux, guitariste au style épuré, pas de chichi, il sait nous sortir des bons vieux riffs et des solos fins dont il a le secret.

Ce n'est pas pour rien que Chris Spedding a été un des guitaristes les plus appréciés pour accompagner ne serait ce que notre Johnny à nous. Ils ont parfaitement rempli leur contrat à deux ! Deux rappels n'auront pas suffi à rassasier certains mais tant pis, c'est comme ça, il faut savoir déguster les instants présents et garder en tête ces bons souvenirs.

Bruno Migliano – avril 2011