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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 19 avril 2011
L’année du tigre
(Autoproduction – 2011)
Durée 19’30 – 5 Titres
http://www.ina-ich.net
http://www.myspace.com/inaich
 Ina-Ich nous avait carrément séduit lors de la sortie il y a trois ans de son premier effort éponyme et il fallait bien qu’elle revienne à un moment ou à un autre sur le devant de la scène après toutes les bonnes réactions qu’avaient suscitées non seulement son album mais aussi les concerts explosifs que le rockeuse multi-instrumentiste parisienne n’avait pas manqué de donner avec un groupe de scène des plus audacieux. Bien décidée à revenir encore plus fort à la rentrée avec un deuxième opus, Ina-Ich relance la machine et salue « L’année du tigre » de cinq nouveaux titres, autant de tubes rock potentiels que la chanteuse ne manquera pas de proposer aux radios histoire de faire monter la pression et de se rendre totalement indispensable jusqu’au jour de la sortie de la bête …
Pour le moment, c’est toutes guitares dehors et la voix bien placée que la musicienne nous lâche un lot de bombes qui ne sont pas sans rappeler parfois les Rita Mitsouko mais dans formats qui évoquent plus souvent qu’à leur tour les grandes icônes du rock voire du hard rock avec en prime quelques cachets délicieusement punks qui ne manquent jamais de rebondir. De « Marylin » qui fait office de premier single ravageur avec bientôt un clip pour l’appuyer jusqu’à « Sans visage » qui réunit en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire des accents qui vont du folklore asiatique jusqu’à Nina Hagen sur fond de piano, Ina-Ich ne prend jamais de gants pour aller au charbon et nous sortir de son esprit plein de bon sens des chansons tout bonnement irrésistibles, de celles qui comme « La Pendule », « Regarde moi » ou « Animal » font que le rock en France est bien loin de s’éteindre. De l’imagination, beaucoup de discernement, un talent fou, on retrouve Ina-Ich exactement comme on l’avait laissée à la fin de son précédent effort, peut être plus aboutie et plus endurcie quand même, et très franchement, rien ne pouvait nous faire plus plaisir … L’été n’a pas fini de nous sembler long !
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