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PURPLE CAT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 11 avril 2011
 

Tribute to Big Walter
(Autoproduction – 2011) 
Durée 40’43 – 12 Titres

http://www.purplecat.fr

On les savait fortement marqués par l’influence de Walter Horton et tout laissait augurer de la sortie un jour ou l’autre d’un tel ouvrage, c’est aujourd’hui chose faite grâce à l’aide de quelques amis fidèle puisque les Niçois de Purple Cat se fendent enfin de leur « Tribute To Big Walter », un album all stars à l’image de cette formation constituée de pointures du genre qui réunissait pour l’occasion autour de l’harmonica et du chant de René Perrier la guitare et la basse de Bob Margolin, la guitare de Guitar Ray, la batterie de Charles Malnuit et, last but not least, la basse de feu Calvin ‘‘Fuzz’’ Jones parti rejoindre le cercle des bluesmen disparus juste après l’enregistrement et au beau milieu de sa huitième décennie d’existence. Enregistré au Zebra Ranch Recording Studio dans le Mississippi, l’ouvrage sent bon le blues chaud et coloré de l’harmoniciste qui a gagné ses lettres de noblesse en accompagnant Muddy Waters et que René Perrier avait eu la chance de rencontrer peu avant sa disparition en 1981.

C’est l’amour de l’artiste et de son œuvre que Purple Cat laisse une fois encore éclater tout au long de cet ouvrage et si les Niçois avaient déjà largement consommé les influences de Big Walter Horton dans leurs précédentes galettes, jamais la présence de l’homme n’avait été aussi marquée sur un ouvrage qui pour l’occasion lui est dédié en intégralité. On se laisse ainsi aller à retrouver les belles notes et les intonations délurées empruntées avec beaucoup d’humilité à un mentor que l’on entrevoit même quand on ferme les yeux pour écouter des titres comme « Little Boy Blue », « Don’t You Lie To Me », « West Wind » ou « Don’t Get Around Much Anymore » et bien évidemment un fort agréable « Walking By Myself » installé de manière plutôt judicieuse au beau milieu de l’album. La rythmique impressionnante de régularité s’appuie à trois reprises sur la basse de Calvin Jones, sideman de luxe lui aussi de Muddy Waters, pour donner des versions mémorables de pièces comme « Walter Boogie », « Stop Clownin’ » et « Hydramatic Woman » et c’est emmené par des guitares inspirées et surtout par un harmoniciste survolté que Purple Cat nous sort l’album que l’on était en droit d’espérer du groupe, un ouvrage où le talent et l’inspiration sont présents à chaque instant. Recommandé chaudement à tous les amateurs de blues !