Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow TEXAKO

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

TEXAKO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 10 avril 2011
 

Third blues step
(Gazoline Prod – 2011) 
Durée 34’01 – 10 Titres

http://www.myspace.com/texako

On avait connu le quartet de la Drome sous un nom pétrolier dont l’orthographe était bien plus proche de l’original, revoilà le groupe enrichi d’un K et devenu Texako, phénomène qui ne modifie pas grand chose soit dit en passant à la qualité de son blues d’obédience texane puisque c’est toujours avec la même fougue et la même verve que Jonathan Callet au chant mais aussi aux harmonicas et aux guitares, Eliot Baptiste aux guitares et aux claviers, Bernard Rey à la basse et Joel Dalla-Vechia à la batterie reprennent du service avec dix pièces d’artillerie lourde, en majorité des compositions, des morceaux qu’ils nous envoient à la face dans un joli digipack que l’on se procurera avec le plus grand des plaisir lors des nombreuses sorties à venir, que ce soit de notre côté de l’Atlantique mais aussi de l’autre puisque Texako achèvera à la mi-avril une tournée américaine qui l’aura conduit dans les plus beaux clubs du Texas et de l’Illinois …  

Jouer le blues au même niveau que les modèles étasuniens est aujourd’hui chose commune pour les artistes de l’hexagone qui ont pour certains contribué à relever le niveau d’un ou deux crans et nombre d’entre eux, à l’image de ce que peut faire Texako, sont maintenant reconnus à leur juste valeur sur les terres de l’Oncle Sam, chose qui n’est pas particulièrement surprenante si l’on en croit le contenu très enlevé de ce « Third Step Blues » qui pourrait aussi bien être le fait d’un groupe originaire de Chicago ou encore d’Austin que celui d’une formation de Romans ou de Valence. En toute connaissance de cause, Jonathan et consorts y vont sans prendre de gants et se lâchent totalement sur des titres aux couleurs changeantes comme « Hard Time Killing Floor », « Early In The Morning », « Afghan Blues », « Stuart Highway » ou encore « Marceau », les standards se fondant avec un naturel carrément inattendu aux compos et la réunion des deux finissant par faire de ce recueil une sorte de voyage imaginaire dans lequel l’auditeur prendrait place sur le cuir craquelé d’une vieille américaine pour sillonner les States du Nord au Sud via le Missouri et l’Oklahoma avec en fond sonore un harmonica plein de sensualité et une paire de guitares qui s’y connaît parfaitement quand il est question de jouer le blues. La voix est à la hauteur du défi, le feeling est indiscutablement présent, autant de bonnes raisons de faire le plein de musique à la prochaine station service et de s’en aller tracer un brin de route en compagnie de Texako !