lundi, 11 avril 2011
Smog
(Another Record – 2011)
Durée 30’23 – 6 Titres
http://www.myspace.com/thefinkielkrauts
 Nous les avions remarqués l’an dernier avec un bon gros maxi et pour cette formation tourangelle spontanément créée à l’été 2008 et pérennisée grâce à l’action et au support de Radio Béton, revenir début 2011 avec une nouvelle volée de titres était pratiquement une évidence tant l’accueil réservé à « Distance » avait été unanimement chaleureux. Revoilà donc The Finkielkrauts débarqués l’un et l’autre des quatre coins de l’hexagone pour perpétrer une histoire qui a fait ses preuves à la scène, David Copello au chant, Julien Nicolaï-Bizet aux guitares, Antoine Serreau aux synthés, Clément Massé à la basse et Maxime Gallon à la batterie n’ayant pas leur pareil pour se rendre désirables dès lors qu’ils se retrouvent confrontés au public. Aussi attirants sur album que sur scène, ces musiciens proches artistiquement de groupes comme A Place To Bury Strangers et autres The Eighties Matchbox B-Line Disaster n’y vont pas par quatre chemins pour conquérir les foules !
De l’inspiration et de l’énergie, une toute petite journée de studio à Tours à l’automne dernier, The Finkielkrauts n’a pas cherché à faire compliqué alors qu’il lui suffisait de faire simple et de laisser parler non seulement son ingéniosité mais aussi et surtout une véritable classe qui fait que chaque note, chaque mélodie, chaque riff se veut unique en son genre et pourtant si typique de ce que fait traditionnellement le quintet. Résolument et incontestablement rock, les Finky se laissent aller à virer tantôt dans des répertoires bruitistes, tantôt dans des sphères expérimentales, mais n’oublient jamais que l’essentiel est dans la teneur même de ce qu’ils jouent et que les efforts de production, s’ils contribuent à emballer le paquet, ne feront pas forcément de son contenu de véritables craqueries comme peuvent l’être « Happy Birthday Motoric », « Did You See The Blood », « Borderline » ou encore « Incorrect », l’hymne qui referme cette nouvelle galette pleine de retentissements. Une guitare qui sait se faire explosive, ses synthés qui apportent un côté un tantinet vintage, une rythmique agressive juste ce qu’il faut et une voix capable de convaincre tant dans les cris que dans les passages plus clairs, il ne manque rien à « Smog » et c’est en se montrant fermement décidé à le prouver en live que les Finkielkrauts nous le présentent dans un digipack maison qui ne laissera personne indifférent. It’s only rock’n’roll …
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