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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 06 avril 2011
Still frame replay
(Cable Car Records – 2011)
Durée 53’44 – 11 Titres
http://www.henrikfreischlader.com
http://www.henrik-freischlader.de
http://www.myspace.com/henrikfreischlader
 Bien connu sur la scène blues internationale, le guitariste et chanteur allemand Henrik Freischlader vit pleinement sa musique et ce n’est pas un hasard si on le retrouve régulièrement sur les mêmes scènes que les plus grands artistes et que l’on compare souvent son jeu et sa voix à un certain Eric Clapton … Habitué a donner des concerts explosifs pour chauffer les salles et soutenir les prestations de grands noms comme BB King, Peter Green, Johnny Winter ou le regretté Gary Moore, l’artiste n’en est pas moins capable de proposer d’excellents albums studio et c’est en compagnie de Theofilos Fotiadis à la basse, Moritz Fuhrhop aux claviers, Björn Krüger à la batterie et Max Klaas aux percussions qu’Henrik Freischlader y est allé de onze nouvelles pièces teintées de beaucoup de délicatesse et d’un pointe d’agressivité mesurée, des titres sur lesquels les talents du guitariste s’expriment naturellement, quand bien même il se laisse rejoindre par un de ses bons copains pour agrémenter la galette …
Capable de proposer un blues des plus ouverts en réunissant sur un seul et même morceau des intonations où le jazz se laisse rattraper par le funk, la soul et même la pop, Henrik Freischlader fait preuve à chaque instant d’une impressionnante maestria non seulement dans son art de composer mais aussi et surtout dans celui d’attraper un titre et de le faire sonner de manière à ce que l’on ne puisse pas y résister. Sautant de ses Stratocaster et de ses Telecaster à des Les Paul, ES-345 et autres Martin, le guitariste sait travailler sur les plus larges palettes quand il est question de donner de la couleur à ses morceaux et c’est en accompagnant ses notes d’une voix pleine de sensualité qu’il nous fait voyager au cœur de ses « Longer Days », « If I Could Only Be Myself » et autres « Look At The Fool », le ton général étant donné d’entrée de jeu avec le superbe « Still Frame Replay » qui donne non seulement son nom à l’album mais qui se voit en plus agrémenté de la présence exceptionnelle de Joe Bonamassa qui vient y placer un solo. Superbe carte de visite pour un artiste qui se montre encore et toujours aussi attaché à la scène puisqu’il est d’ores et déjà en tournée dans son Allemagne originelle et bientôt dans toute l’Europe, « Still Frame Replay » est un de ces petits bijoux très spontanés qui finissent par convertir même les plus réticents au blues contemporain. Difficile de passer à côté d’un tel effort !
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