Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

VENUS IN THE DUST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 03 avril 2011
 

Venus in the dust
(Autoproduction – 2010) 
Durée 35’52 – 10 Titres 

http://www.myspace.com/venusinthedust

Formé à l’été 2008 par la chanteuse d’origine belge Stéphanie Maon et par son acolyte guitariste Fabien Pilard, Venus In The Dust est un quintet messin qui a su faire des choix audacieux comme l’utilisation du violon pour sortir des sentiers trop bien balisés et proposer une musique indiscutablement rock mais également astucieusement teintée d’une pointe de pop et d’une autre de prog … Sideman de luxe pour des formations comme Antistar ou encore Mell, le guitariste se chargera rapidement d’emballer les textes de sa complice de belles mélodies et c’est accompagnés de Stéphane Glanois à la basse, AnnSo Remy au violon et Pat ‘‘Gonzo’’ Hue à la batterie que les deux têtes pensantes se feront bientôt remarquer avec cet ouvrage qui ne manque pas d’arguments pour séduire et qui a déjà su convaincre une partie de la presse nationale.

Il faut dire que Venus In The Dust a tout compris de l’art de proposer des chansons qui surprennent et qui dérangent un peu avec leur côté sombre mais qui savant également charmer grâce à une musicalité impressionnante de réalisme. En une dizaine de titres, le quintet parvient à nous ouvrir grand les oreilles à force de créations qui assument leur côté folk mais qui n’en oublient pas pour autant de revendiquer des versants où le rock et l’expérimental sont de rigueur. A la douceur de la voix et à la délicatesse des textes viennent se greffer de temps à autres des accents plus graves mais c’est en restant toujours très en phase avec une couleur générale que le groupe a lui-même choisi pour cet ouvrage que Venus In The Dust nous déballe avec soin de petits trésors d’ingéniosité comme « The Wild Territory », « Land Of Danger », « Let Yourself Drown » ou encore « Qui se cache », des titres à la fois changeants et complémentaires qui une fois mis les uns à la suite des autres contribuent à faire de cet ouvrage éponyme une réalisation aux limites du concept album, le fil conducteur se révélant tout naturellement être l’existence avec ses bons et ses mauvais côtés. Les guitares savent se fondre très intelligemment au paysage sans le dénaturer et c’est avec un réel émerveillement que l’on se laisse aller à s’attarder sur une œuvre des plus prometteuses pour l’avenir. Un groupe à découvrir sans plus attendre !