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ALEXX & THE MOOONSHINERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 29 mars 2011
 

Live !
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2011) 
Durée 38’39 – 8 Titres 

http://www.mooonshiners.com
http://www.myspace.com/mooonshiners

Né de la rencontre d’un guitariste de blues en manque de sensations fortes et d’une chanteuse partagée entre la passion du punk et celle du hard rock des seventies, Alexx And The Mooonshiners a réussi le tour de force de donner pas moins de trois centaines de concerts ces cinq dernières années et c’est en allant déballer sa phénoménale énergie dans toute la France mais aussi au Benelux et en Suisse que le quartet co-piloté par la franco-écossaise Alexx Wokenschroll et par Lionel Riss et suivi de près par David Braud à la basse mais aussi par divers batteurs de passage, Aurélie Simenel pour l’occasion, a immortalisé quelques-uns de ses plus hauts faits d’armes pour offrir à ses fans son premier album live, un ouvrage particulièrement attendu quand on sait que la scène est le terrain où le groupe est le plus à son avantage. Résultat du mélange de toutes les couleurs musicales de chacun de ses membres, l’album nous fait faire le grand tour des genres de façon un peu surprenante …

Assise sur de grosses racines blues apportées par Lionel, la musique des Mooonshiners sait intelligemment se teinter de funk et de jazz sous le poids de la basse de David et bien évidemment de rock et de boogie sous l’impulsion donnée par la voix haute et puissante d’Alexx qui ne manque jamais l’occasion de tirer le tout vers les extrêmes. C’est donc tout naturellement que l’ouvrage démarre avec une cover d’AC/DC, « Whole Lotta Rosie », avant de cheminer de compos en covers avec une réelle inspiration, lâchant au gré des errances du groupe des bombes personnelles comme « Wich Way », « Runaway » ou « Little Green » mais aussi des hymnes dans le genre de « Brand New Cadillac » sur lequel Alexx n’en finit plus de hausser le ton. Assimilée à du blues pour les uns, à du rock pour les autres, la musique des Mooonshiners est et restera un parfait exemple de ce que les croisements peuvent parfois produire et c’est bien là ce qui plait au public qui se reconnaît dans un genre hybride, un style que les Parisiens revendiquent fièrement en terminant leur ouvrage par le désormais traditionnel « On est des Mooons ». Les amateurs de bidouillages informatiques achèveront leur visite de cet album fidèle à l’image du quartet avec une e-boite à musique à télécharger sur le site du groupe, de quoi se régaler d’une expérience originale à base de réalité augmentée … Il fallait le faire !