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ABSTRACT CELL THEORY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 04 avril 2011
 

ACT
(Autoproduction – 2010) 
Durée 38’37 – 4 Titres

http://www.myspace.com/abstractcelltheory

L’été est parfois propice aux grands bouleversements et Abstract Cell Theory en est indiscutablement la preuve puisque que c’est à cette période de l’année 2009 que Lionel au chant et Yannis à la guitare ont décidé de mettre un point final à leur précédente aventure dans Crystal Wall pour ce lancer dans ce nouveau projet qu’ils souhaitaient plus personnel et surtout plus original. Rejoints par Olivier à la batterie, les deux complices fondateurs s’attacheront à créer un climat expérimental pour mieux y placer une musique qui évolue entre Porcupine Tree, Devin Townsend et Paradise Lost et c’est en complétant son line up début 2010 avec Jeremy à la basse que le groupe parisien s’en ira enregistrer une première démo tout juste marquée au fer rouge de ses initiales. Au menu, puissance, mélodie et technique, trois ingrédients que les quatre musiciens connaissent sur le bout des doigts et qu’ils mettent en osmose sur seulement quatre titres taillés sur mesure pour s’en aller à la conquête d’un public pas forcément attaché aux formats radiophoniques standardisés mais plutôt enclin à des mélodies chiadées dans lesquelles la force et la finesse savent prendre leur temps pour se rencontrer. Beaucoup de bonnes choses donc au fil de ces exemples de ce qu’Abstract Cell Theory est capable de proposer, que ce soit au niveau d’une voix capable de se fondre dans une masse homogène où le feu et la foudre savent se mélanger avec une réelle ingéniosité à des éléments plus inattendus comme l’air et même l’eau. On chemine ainsi en parfaite harmonie au beau milieu des « Lights Of Confusion », « Return » et autres « Virtual Life » avant d’en arriver à un « Divided » très discoureur au niveau des guitares qui finit par s’éclipser après un peu moins de huit minutes de folie convaincante pour laisser place à un long moment partagé entre silence et sons organiques et finalement déboucher sur un ultime morceau caché tout à fait digne d’intérêt, même si l’on peine un peu à parvenir jusqu’au mélange de rock et d’electro qu’il nous dévoile pourtant de fort belle manière … Une belle carte de visite pour un groupe qui a les arguments nécessaires pour convaincre jusqu’aux plus exigeants !