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POUTRELLES FEVER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 04 avril 2011
 

On est où là !?
(Jaspir Prod – Mosaic Music Distribution – 2011) 
Durée 56’11 – 13 Titres

http://www.poutrellesfever.com
http://www.myspace.com/poutrellesfever

Alors que ce combo de l’Ain avance tranquillement vers sa deuxième centaine de concerts, il semblait temps pour les Poutrelles Fever de mettre dans les bacs un premier véritable album, ne serait-ce que pour enfoncer encore un peu plus le clou d’un premier maxi sorti en 2009 avec le soutient de l’association d’origine incontrôlable Skapuches Péruviennes. Issus de diverses formations qui avaient respectivement un réel passé scénique, les six membres du combo se sont spontanément réunis en mai 2008 pour donner leur premier concert commun devant deux milliers de personnes rassemblées à Barcelone un mois plus tard et devant la réussite de cette première apparition publique, Julien Tissier au chant et à l’accordéon, Clément Vincent à la guitare, Jérémy Garcia à la basse, Alexandre Vincent à la batterie, Xavier Boutin au saxophone et Selim Vois au trombone décideront de persévérer dans cette direction à la fois rock, swing et alternative avec en prime pas mal de ska à l’intérieur. Une tournée européenne de soixante dix dates aura raison du batteur originel des Poutrelles Fever et c’est en lieu et place Jérôme Desmaris qui rejoindra le sextet au moment où celui ci s’apprêtait à arriver dans le catalogue Mosaic avec un album pour le moins atypique qui sent l’énergie, le live, l’envie de faire la fête mais aussi celle de présenter une musique qui a des arguments pour amener le groupe à son plus juste niveau. Succession de petites saynètes pleines d’humour et de véritables trésors de swing et de fun, « On est où là !? » réussit le tour de force de divertir mais aussi de convaincre avec une musique pleine de contrastes, une musique où la guitare sait à la demande tailler dans le riff, faire des soli ou simplement assurer les parties rythmiques si rien ne la pousse à en faire plus. Les cuivres apportent leur côté riche et chaud, l’accordéon accentue le versant so frenchy de compos où la langue de Brassens est reine et c’est à grand renfort de tubes en puissance comme « Businessman’s Blues », « Banale lobotomie » et autres « Le pacte » que cette « Bande de gitans » adepte du swing manouche populaire mais aussi des sonorités orientales nous emmène dans un monde qui lui est propre, un univers teinté d’une touche de cabaret et d’une autre d’underground avec pour lier les deux une véritable envie de bien faire. Une équipe technique digne de ce nom accompagne tout ce joli monde et assure au public des prestations en live au moins aussi réussies que sur l’album, il faudrait être fou pour décider de s’en priver …