jeudi, 31 mars 2011
Et si ...
(Les Airs A Vif – 2010)
Durée 39’07 – 12 Titres
http://www.myspace.com/candideenfrance
 C’est après avoir contribué en tant que guitariste à l’enregistrement du premier album du groupe lillois Smile que Candide a quitté ses complices mais aussi sa région en 2007 pour s’en aller poser ses instruments au fond d’un home sweet home rennais dont il ne sortira que très peu pendant un long moment, histoire de coucher dans la bande et sur le papier toutes les idées musicales qui lui trottaient dans la tête depuis quelques temps. Une dizaine de chansons plus tard, c’est en se cherchant des complices que le guitariste s’en ira fricoter avec les scènes régionales mais c’est en prenant conscience que tout au fond de lui il était fait pour rester un poor lonesome cowboy qu’il finira par enregistrer son premier maxi tout seul, se faisant juste rejoindre par ses vieux potes Denis et Laurent de Smile pour le live sur une trentaine de dates donnée en un trimestre. Retourné en studio pour y finaliser son premier album, Candide y tiendra à peu près tous les instruments, confiant simplement la rythmique à Laurent et finissant par surgir de l’ombre à l’automne dernier avec une création pleine d’utopie. « Et si … » …
Bien décidé à faire de la chanson rock de la façon dont il l’entend et seulement de cette manière là, Candide n’a fait aucune concession et c’est en passant du ukulélé aux claviers et de la guitare au piano que l’artiste y est allé de sa nouvelle livraison de titres qui sentent bon la sincérité et la franchise, des titres qui se veulent légers, optimistes, mais aussi parfois empreints d’un sens pointu du second degré. Rien ne dépasse du cadre que Candide s’est lui-même dessiné et c’est à une musique à la fois pop et rock que le jeune homme nous convie, une musique pleine de naturel et même parfois d’un peu de naïveté, après tout, n’est pas Candide qui veut … Parti du « Petit chaperon rouge », l’auditeur s’amusera des thèmes originaux de l’ouvrage et se plaira autant à la découverte d’un « Imposteur » qu’à celle de « Puisqu’on se ressemble » ou de « L’enfer c’est les autres », se plaisant à cheminer le long d’une voix toujours très juvénile et marquant un temps d’arrêt du côté de « Ni Lego ni poupée » avant de céder totalement aux « Tentations lucides » d’un ouvrage plein de bonnes vibrations, un album d’un genre un peu inattendu qui ne manque jamais ni de surprendre, ni de convaincre …
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