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LES CABOTS FIANCES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 02 avril 2011
 

Les Cabots Fiancés
(Autoproduction – 2010) 
Durée 27’11 – 8 Titres

http://www.lescabotsfiances.fr
http://www.myspace.com/lescabotsfinaces

Comment réussir à se démarquer du reste de la production quand on décide de se lancer dans la chanson française un peu pop et un peu folk ? On commence par se trouver un nom original dont le public se souviendra, c’est ce qu’ont fait Isabel Viaud et Armelle Zavierta en 2005 en adoptant Les Cabots Fiancés, on écrit ensuite des chansons à la fois fortes et belles, c’est ce que ces deux artistes officiers dans l’Armée de Terre se sont ensuite efforcés de faire, on se lance enfin à la scène, on propose une démo et on finit par enregistrer un premier album, c’est le nouveau défi que le groupe relevait fin 2010 en s’appuyant sur la guitare de la première et sur le saxophone de la seconde de ses meneuses ! Complété par Maxime Rodriguez à la guitare lead, Carine Zattarin à la basse et Pascal Guerbeur à la batterie, le combo lorrain s’est ainsi illustré dans divers tremplins et s’est produit dans toute la France mais aussi au Belgique et au Québec et c’est sans la moindre langue de bois que les deux chanteuses se mettent aujourd’hui à nu dans un ouvrage qui plaide autant pour la tolérance et l’amitié que pour le respect des droits mais aussi des aspirations légitimes des homosexuels et des couples qu’ils forment. C’est donc en étant conscients qu’ils seront pris en grippe par une partie du public et en sympathie par l’autre que Les Cabots Fiancés ont appréhendé leur ouvrage éponyme, laissant avant toute autre chose s’exprimer pleinement leur talent musical mais le complétant ensuite en proposant des chansons où le groove et la classe parlent d’amour, d’adoption et de la folle envie d’avoir des enfants, même si le doute prend plus souvent qu’à son tour le dessus quand à la possibilité d’y parvenir quand on n’aspire pas, du moins sexuellement parlant, à la manière de vivre des couples hétéros. Toujours tendres, souvent empreintes d’une pointe de nostalgie voire de fatalisme, des chansons comme « Marion », « On fera des enfants », « Une fin » ou encore « La berceuse » n’invitent pas à rejoindre une cause mais établissent un lien visible entre le cœur du quintet et celui de l’auditeur, ce dernier se montrant conscient ou non de la chance qu’il a d’avoir dans le creux de l’oreille un album plein de tendresse et dans la main un des mille exemplaires qui existeront peut être au bout du compte de ce superbe digipack artisanal et luxueux …