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DICTAFONE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 01 avril 2011
 

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(Spozzle Records – Anticraft – 2011) 
Durée 45’06 – 11 Titres

http://www.dictafonehome.com
http://www.myspace.com/dictafone

Acclamé pour ses deux premiers albums, Dictafone est un combo pop qui a vu le jour en 2003 et qui a su tirer le meilleur de toutes ses influences qui vont pour résumer autant que faire se peut des Beatles jusqu’à Supertramp avec en cours de chemin des groupes comme XTC ou encore Divine Comedy … Piloté de main de maître par le chanteur, guitariste et pianiste Duncan Roberts, le quartet où l’on retrouve François Combarieu à la guitare, Vincent Guibert à la basse et Karim Benaziza à la batterie s’appuie aujourd’hui sur l’expérience acquise avec des ouvrages comme « Wrapped Up In A £5 Note » et « The Chocolate King » publiés respectivement en 2004 et 2007 pour aujourd’hui enfoncer le clou avec un troisième opus aux couleurs très seventies, un ouvrage enregistré en France mais mixé à Los Angeles par Ken Scott et masterisé à Londres par Ray Staff. Autant dire que l’héritage de ce que les deux hommes avaient précédemment fait pour David Bowie, Elton John, Lou Reed, Led Zeppelin, The Clash et bien entendu les Fab Four se ressent très naturellement …

C’est l’image instantanée d’un groupe au sommet de son art que Dictafone souhaite donner avec son troisième album, un groupe qui a parfaitement compris que son destin était entre ses mains et que c’est en allant de l’avant qu’il parviendrait à faire évoluer les choses dans le bon sens. C’est donc sans la moindre retenue mais avec toujours beaucoup de discernement que Duncan Roberts et consorts se lâchent, laissant leurs morceaux se fondre les uns aux autres et tapisser ainsi les trois quarts d’heure qu’ils occupent à eux onze réunis de quelques élucubrations toujours très attirantes, des titres comme « A Little Less Alone Than Before », « I’m Happy You’re Happy », « I Fancy You Like Me » ou encore « Cardboard Dog » qui se laissent à l’occasion rattraper par des cuivres élégants et qui finissent par former la bande sonore d’un film complètement improbable mais tellement spontané qu’on l’aime juste pour ce qu’il est …  Tranches de vie mises bout à bout sans véritable logique ou véritable scénario très ingénieusement construit, chacun aura le loisir de se faire sa propre opinion en accompagnant Dictafone jusqu’au plus intime de sa superbe demeure, pénétrant librement dans un « Home » délicatement décoré aux couleurs d’une Angleterre délicieusement vintage mais aussi superbement agrémenté d’une pointe hexagonale intelligemment moderne. Un album à aimer un peu, beaucoup, passionnément …