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GLEN DROVER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 27 mars 2011
 

Metalusion
(Magna Carta – 2011) 
Durée 50’27 – 10 Titres

http://www.glendrover.ca
http://www.myspace.com/glendroverofficial

Ce guitariste canadien né du côté d’Ottawa il y a une quarantaine d’années a connu un considérable succès grâce à ses participations à des groupes comme King Diamond entre 1998 et 2001 et bien évidemment Megadeth entre 2004 et 2008 avec qui il aura effectué pas moins de trois tournées mondiales et participé à quatre DVD … Mais bien avant ces folles aventures, c’est aux côtés de son frère batteur qu’il avait formé Eidolon, un combo avec lequel Glen Drover a enregistré sept albums dont quatre sortis dans le monde entier sur le label Metal Blade, de quoi mettre pas mal de dorures à un blason que l’artiste emmène aujourd’hui vers un style plus typé jazz-rock progressif en proposant à ses fans un premier effort solo sur lequel il se lâche totalement en instrumental aux côtés de Jim Gilmour aux claviers, Paul Yee à la basse et Chris Sutherland à la batterie mais aussi de quelques invités. Quelques compositions et beaucoup de relectures prestigieuses, de quoi nous faire entrer directement en pleine « Metalusion » …

Capable de réunir sur le titre d’introduction Chris Poland et Vinnie Moore, Glen Drover nous démontre d’entrée de jeu qu’il a non seulement du talent mais en prime de l’idée et c’est avec un « Ground Zero » très typé fusion jazz et metal qu’il charme l’assistance avant de laisser son jeu glisser lentement mais sûrement vers des genres moins discoureurs et pourtant tout aussi attachants. On croisera encore au fil des pistes Steve Smyth, Fredrik Akesson ou Jeff Loomis venus tirer la bourre à l’artificier sur des pièces intelligemment empruntées à des pointures comme Al DiMeola ou encore Frank Zappa mais aussi au violoniste et compositeur de jazz normand Jean-Luc Ponty dont Glen Drover adapte deux pièces à sa propre manière. Partagé entre la légitime envie de mettre son jeu de guitare en valeur et celle de mettre l’immensité de son talent au service de pièces maîtresses comme « Egyptian Danza », « Don’t Let The World Pass You By » ou « Fifty Habits », le guitariste trouve à chaque instant le très juste équilibre entre les démonstrations techniques et le feeling, livrant au passage des instrumentaux très inspirés comme « Illusions Of Starlight » ou encore « Ascension » et parvenant à faire ce cet album un trait d’union progressif entre les genres mais aussi entre les époques. A recommander à tous les amateurs de belles guitares et de beaux sons !