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DWAIL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 26 mars 2011
 

Helter skelter
(Season Of Mist – 2011) 
Durée 38’18 – 9 Titres

http://www.myspace.com/dwailmetal

C’est à la fin de l’année 2006 que Dwail a vu le jour et c’est conscient du fait que faire les choses par soi même était parfois plus intéressant que les confier à de tierces personnes que le combo y est allé de son développement qui prend appui sur une très solide base metal, preuve s’il en fallait avec le premier maxi du groupe enregistré sous la direction de Brice et Vidda de Psykup et Manimal. Reconnu de Paris à Toulouse où le combo aura tout le loisir de se faire remarquer, c’est également dans toute l’Europe que Dwail s’en ira faire des étincelles en ouvrant pour des pointures comme Gojira, Dagoba ou encore Trepalium et c’est presque naturellement que tout ce joli monde finira par mettre un premier album en boite du côté d’Agen avant d’en confier la réalisation à Logan Mader, monstre sacré transfuge de Machine Head et de Soulfly qui a déjà également fait des étincelles en compagnie de quelques grands noms en terme de production.     

Que l’on ne se méprenne pas sur le titre très typé Beatles de l’album de cette formation en tous points dévastatrice, c’est bel et bien dans le brûlot rock sans concession que le groupe évolue et c’est en s’appuyant sur des rythmiques costaudes et sur des riffs tranchants que Dwail fait avancer les choses au quotidien, travaillant avant toute autre chose sur le côté violent et radical de compositions qui ne laissent aucune place à la sensiblerie, quand bien même le ton est parfois capable de redescendre un poil pour mieux rebondir l’instant d’après. Des rythmes purement metal aux arpèges bien plus délicats en passant parfois par des accents orientalisants, hispanisants voire même à l’occasion indianisants, Dwail brosse un tableau très large du rock, prouvant par l’exemple que le troisième millénaire est autant appelé à mettre en avant la tradition metal qu’un certain sens de l’ouverture qui sait laisser aller de pair le versant le plus radical et le plus violent avec un autre plus fin et plus délicat. Un chant capable de passer de la force la plus folle à la délicatesse la plus inattendue, des guitares tranchantes à souhait, une rythmique de dingue, Dwail démontre avec « Helter Skelter » que le metal extrême est capable de se faire convaincant et changeant … On aime !