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LA CAFETERA ROJA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 25 mars 2011
 

Louise kick an eyebrow
(Green Piste Records – Mosaic Music Distribution – 2011) 
Durée 58’14 – 15 Titres

http://www.myspace.com/lacafetariaroja  

C’est à Barcelone que La Cafetera Roja a vu le jour en 2008 mais c’est de toute l’Europe et plus particulièrement d’Autriche, de France et bien évidemment d’Espagne que ses membres étaient originaires, signe évident que le métissage culturel se transposerait forcément quelque peu sur la musique du groupe. A force de mélanges et de brassages, Aurélia au chant et à la guitare, Anton au chant et aux claviers, Chloé à la guitare, Fiti aux basses, guitares et violons, Heike au violoncelle et Nico à la batterie sont parvenus à inventer un style à part qui reprend toutes leurs influences et leurs cultures individuelles et qui sait s’appuyer sur une part d’expérience et sur une autre d’inventivité pour proposer quelque chose de nouveau, un genre musical déjà porté par un premier opus sorti en 2009 et aujourd’hui un peu mieux conforté dans la légitimité de sa démarche avec un nouvel album qui sait intelligemment s’appuyer sur une très grande pratique acquise à la scène par le sextet …

Une part de rock, une autre de pop, une touche de hip hop pour mieux accentuer toutes les couleurs de l’album et une approche très classique de la musique, il n’en faut guère plus pour que La Cafetara Roja soit capable de nous surprendre avec des morceaux qui sentent bon l’indé et qui se laissent spontanément porter par un chant tantôt en Anglais, tantôt en Allemand, en Espagnol et même en Français. Bien décidé à bousculer les conventions, « Louise Kick An Eyebrow » nous transporte insidieusement dans des registres très vastes où l’on retrouve autant les relents des rappeurs US que ceux des groupes de pop européens, les deux se rejoignant de manière originale et charmeuse autour de touches d’electro délicates, d’une alternance de voix masculines et féminines mais aussi et surtout d’une association intéressante où les cordes frottées se laissent aller à emballer les cordes pincées de fort belle manière. On se laissera aussi bien taquiner par le côté un tantinet bling bling de « Rolex » que par celui très sensuel de « Verte » et on acclamera sans la moindre retenue la lucidité d’une formation qui a su trouver le ton le plus juste pour nous offrir des « Neighbourhood », « Locobios » et autres « The Lie Is Away » auxquels il est très vite difficile de résister. Capable de doser très justement son côté énergique et son côté sensuel, La Cafetera Roja s’impose comme le groupe qu’il ne faudra absolument pas manquer dès le printemps. A suivre de près donc …