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OXP pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 25 mars 2011
 

Save those flames
(Autoproduction – 2011) 
Durée 17’24 – 4 Titres

http://www.myspace.com/theotherxperience 

Pour ce trio normand, jouer du rock à fond les gamelles n’a plus vraiment de secret et il y a maintenant quelques temps que ça dure puisque les premières expériences du groupe remontent à une grosse dizaine d’années, quand deux frères bientôt rejoints par un troisième larron décidèrent de créer OXP, la contraction presque naturelle de The Other Xperience, et de se dévouer corps et âme à la cause d’un bon gros rock qui donne le frisson. Une décennie plus tard, Lancelot Harre aux guitares et au chant, Erwan Karren à la basse et Enguerran Harre à la batterie ont fait les quatre cents coups et joué dans nombre de tremplins et de festivals, accrochant même des premières parties prestigieuses comme celles de Jil Is Lucky, Motörhead et tout dernièrement Gene Clarksville ! Après plus de soixante dix dates l’an dernier, il semblait normal pour OXP d’offrir une première rondelle à son public et à défaut de pouvoir lui proposer un véritable album, c’est un maxi bref mais intense que le combo ébroïcien a enregistré … Attention, grosse baffe à l’horizon !

Au plus loin que l’on puisse aller chercher dans les influences des membres d’OXP, on retombe très régulièrement sur les seventies avec à la clef les délires expérimentaux de Led Zeppelin mais aussi les relents mi-hard mi-prog de combos comme Deep Purple et Black Sabbath avec en prime les couleurs psychédéliques si chères à Jimi Hendrix … De là à en conclure que les frangins Lance et Engue sont tombés dans la marmite quand ils étaient petits, il n’y a qu’un pas que l’on franchit aisément, surtout quand on a eu la chance de les découvrir en live, un terrain où leurs compos bien ficelées et surtout très bien maîtrisées prennent une toute autre dimension, même si les quatre brûlots hautement radioactifs regroupés sur la rondelle ont déjà de très bons arguments pour convaincre. On plonge tête baissée dans des pièces où le gros son Gibson fait mouche à chaque instant et on se laisse aller à traverser les élucubrations tantôt purement expérimentales tantôt très rentre-dedans d’un trio qui a compris que c’est en jouant vite, fort et surtout bien qu’il parviendrait à toucher le cœur du public avec des titres comme « Save Those Flames », « Boom Boom Pow », « Calimerovingien » ou encore « Good To Be There ». En fermant les yeux, on en arrive par moments à imaginer une sorte de jam session ultime entre Jimi Hendrix et Neil Young, quelque chose qui aurait pu avoir lieu du côté de Jacksonville, avec des musiciens du cru bien entendu, et non des moindres. C’est dire si ça joue !