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BRIAN ROBERTSON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 24 mars 2011
 

Diamonds and dirt
(Steamhammer – SPV – 2011) 
Durée 58’36 – 13 Titres

http://www.myspace.com/spvmusic

On le croyait pratiquement rangé des amplis depuis quelques années et pourtant, après avoir passé une bonne partie de sa carrière dans des groupes comme Thin Lizzy avec qui il contribua à pas moins de cinq efforts studio plus un live, Wild Horses ou encore Motörhead où il remplaça Fast Eddie Clarke pendant deux années, Brian Robertson s’apprête à bientôt cinquante cinq ans à offrir à ses fans un premier album solo ! Un rebondissement de cette taille méritait bien un line up exceptionnel et c’est en compagnie de quelques amis triés sur le volet que l’on retrouve le guitariste à la Les Paul qui a pour l’occasion assuré pas mal des parties de chant mais aussi des claviers, des pointures comme Ian Haugland, le batteur d’Europe ou Nalley Pahlsson, le bassiste de Therion, mais aussi le chanteur de MSG Leif Sundin, le pianiste Chris Antblad, le chanteur Rob Lamothe et encore nombre d’autres invités, tout ce joli monde s’échinant pour l’occasion à interpréter des titres du guitariste écossais mais aussi en prime quelques covers et des morceaux de son regretté complice Phil Lynott … Vous avez dit événement ?    

Brian Robertson est un artificier qui a toujours su jouer avec différentes sortes de munitions et il le prouve une fois encore sur « Diamonds And Dirt » en nous faisant faire le grand tour de ses influences et de ses aptitudes, les premières allant de Freddie King à Jeff Beck en passant bien entendu par Eric Clapton, les secondes n’étant plus à démontrer étant donné le pedigree du bonhomme qui s’est fait remarquer comme on l’a déjà dit dans quelques-uns des plus grands groupe de rock et de metal. C’est donc un grand tour d’horizon bien blues rock que nous sert cet Ecossais avare ni de riffs solides, ni de soli inspirés et toujours prêt à s’en aller mettre le feu sur des titres qui lorgnent autant sur le hard rock que sur le rock à la fois délicieusement pop et intelligemment musclé. On appréciera ainsi à leur juste valeur des morceaux très variés comme les excellents « Passion », « Devil In My Soul », « It’s Only Money », « 10 Mile To Go On A 9 Miles Road » ou encore « That’s All » et bien entendu les emprunts au légendaire bassiste irlandais « It’s Only Money », « Running Back » et « Blues Boy », un titre auquel Brian Robertson a lui-même collaboré. Deux bonus dont une version lente de « Running Back » et voilà l’auditeur avec en poche le premier et excellent opus solo d’un guitar hero qui aura tour a tour été adulé par les fans de Thin Lizzy puis détesté par la partie la plus radicale des fans de Motörhead … Un juste retour des choses donc, d’autant que la production est des plus réussies !