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LES NUITS DE L’ALLIGATOR : PUTA MADRE BROTHERS, C.W. STONEKING ... pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
lundi, 07 mars 2011
 

LES NUITS DE L’ALLIGATOR
PUTA MADRE BROTHERS – C.W. STONEKING
LA MAROQUINERIE – PARIS (75)
Le 21 février 2011

 
http://www.myspace.com/cwstoneking
http://www.myspace.com/putamadrebrothers

Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues

Remerciements: Blanche, La Maroquinerie, Puta Madre Brothers, CW Stoneking
 
Au troisième jour, Maitre Alligator par l'odeur alléchée va nous offrir un festin de choix. Un bon p'tit repas équilibré avec en entrée une mise en bouche plutôt épicée, genre blues ibérique. Oui mais voilà, si les Puta Madre Brothers sont costumés comme des colonels de l'armée russe et que ces Ibères nous parlent ou chantent avec un accent english de Gibraltar, ils n'en sont pas moins Ibères.

Ces trois là arrivent tout droit du pays des kangourous. Oui, avec eux rien de sérieux, tout est sujet à la rigolade. Bon, cela peut paraitre de temps en temps un peu ... bullshit ! mais tout compte fait, le truc tient la route. Trois grosses caisses, percus, deux guitares, une basse, la rythmique c'est leur rayon. Un show rondement ficelé sous la chaleur étouffante des sunlights rouges.

Le plat principal pour moi sera le suivant. Oui parce qu'il faut vous expliquer, le concert était affiché complet depuis belle lurette, moi je croyais que c'était pour CW Stoneking, et non, c'était pour Timber Timbre. Mais comme le management ne souhaitait pas voir de photographe, pour moi ça sera CW Stoneking mon plat préféré, ça tombe bien j'avais choisi entrée et plat, les desserts ça fait grossir.

Bref, un autre genre de blues et celui-là il ne fallait pas le rater. CW  Stoneking a le look des années 30, mais encore s'il n'avait que le look, il a aussi la voix. On se dit qu’il y a un truc … Non, il parle comme il chante, et il chante comme il parle donc. Une voix comme on les écoute sur les vieux disques des bluesmen de ces périodes là. Je peux vous dire que pour le coup on se croirait dans le juke joint du bayou. Si vous pensez que ce garçon vient de là, du fin fond du Delta, vous vous trompez. Enfin à moitié car né de parents américains mais sur les terres de Darwin, lui aussi vient du pays des kangourous. Eh oui il est aux antipodes des PMB questions musicales, mais ils sont du même bled.

« Jungle Blues », son dernier album, est une merveille et il faut absolument l'avoir dans sa discothèque. Sur scène le gars a une présence incroyable, tout de blanc vêtu, gominé, se tenant droit commun I … Il se dégage de lui quelque chose de vraiment surprenant. Il est pince sans rire mais loquace, pas avare de ses anecdotes. Il est venu avec une petite formation, cuivres, contrebasse, batterie et lui au banjo, guitare et dobro, et la soirée a coulé comme un Mississippi tranquille.

Pour le dessert … j'y ai goûté quand même un peu mais je n'ai pas aimé et donc je suis parti en me disant que le lendemain, je me prendrai un menu complet entrée + plat + dessert et même en prime un petit digeot.
 
Bruno Migliano – février 2011