lundi, 14 mars 2011
NSLB [chap.1]
(Rockseed Records – Anticraft – 2011)
Durée 21’06 – 6 Titres
http://www.monsieurz.org
http://www.myspace.com/monsieurzeta
 Remarqué dès 2003 lorsqu’il s’adjugeait déjà le Prix des Musiques en Ligne, Monsieur Z a ensuite suivi son bonhomme de chemin avec quelques soutiens importants comme celui de l’Adami mais aussi et surtout avec beaucoup d’énergie dépensée en live, un terrain de jeu où le combo bisontin n’est avare ni de bonnes ondes ni de slogans forts qu’il scande en rythme au son d’une fusion dans laquelle le metal et le hip hop se donnent rendez-vous aux contreforts du rock. Reprenant une fois encore la devise qui est la leur depuis près de cinq ans, « ouvrir les yeux, rester libre, refuser la norme … agir ! », Monsieur Z au chant et aux guitares, Guib’Z aux guitares, NicolaZ à la basse et Stéphane à la batterie et aux machines accouchaient au début de l’année du premier des deux volumes de leur nouvel opus, « NSLB », et s’attachaient à ouvrir les yeux autant que faire se peut sur l’état d’un monde qui pourrait se barrer en couille sans même que l’on ne sente le vent venir …
Visionnaire Monsieur Z ? Assurément puisque à l’heure où les peuples se soulèvent contre l’oppresseur, le quartet se montre toujours aussi rock et sans doute plus percutant que jamais avec non seulement des guitares agressives à souhait mais aussi avec des textes empreints de clairvoyance, de véritables pamphlets qui s’étanchent sans compter sur tout ce que l’existence peut permettre à l’individu lambda de constater en terme de dérives, de déviances et d’injustices. Toujours animé par une rage de vaincre et une légitime envie de revanche, Monsieur Z y va de ses titres pleins de folie et de force, des brûlots une fois encore mis en avaleur par Fred Norguet qui signe là une superbe production propre à laisser exploser le contenu de titres aux facettes multiples comme « Même si on sait », « Ce que l’on a fait de moi » ou encore « Le temps qu’il nous reste ». Une pointe de sensualité apportée par le featuring d’Emi de Lady Goldfarb sur l’excellent « Obscur », une phénoménale débauche de guitares et d’electro, des flows complètement pénétrants que l’on se plaira à reprendre avec le groupe lors des concerts, Monsieur Z nous transperce de part en part avec « NSLB », un ouvrage un peu bref mais totalement « Hors de contrôle » dont on ne peut qu’espérer rapidement la seconde partie.
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