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Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 10 mars 2011
 

L’amour, la guerre et l’imbécile
(Wagram – 2011) 
Durée 43’39 – 12 Titres

http://www.elistamusique.com
http://www.myspace.com/elistamusic
 
Ils font partie de ces groupes qui ont vu le jour sur les bancs de l’école, la leur était dans la Seine et Marne, et s’ils ont laissé leurs fans orphelins de nouvelles chansons pendant cinq longues années, les membres d’Elista n’en ont pas pour autant perdu leur temps puisqu’ils ont beaucoup écrit, un peu joué pour le cinéma dans le court-métrage « Boulevard des Hits » de François Nemeta et qu’ils ont même endossé durant ce temps leur nouveau costume de pères. Auparavant, il y avait eu la révélation en 2003 avec un gros carton sur les radios nationales et une tournée d’une centaine de dates, puis un second effort en 2006 et encore une grosse tournée avec des concerts en tête d’affiche mais aussi des premières parties dans des endroits fabuleux comme L’Olympia, le Zénith, autant d’occasions pour François Nguyen et Thomas Pierron aux voix et aux guitares, pour Marc Mallia à la batterie et pour l’homme de l’ombre Benjamin Peurey aux textes de se nourrir d’une énergie live qui aura très fortement coloré leur deuxième effort, « La Folie Douce » …

Pour « L’amour, la guerre et l’imbécile », Elista a fait le pari osé d’essayer de revenir à ses premières amours et de retrouver l’atmosphère délicatement pop de son premier effort éponyme, de rechercher des ambiances plus acoustiques, histoire sans doute de se mettre la pression et de prendre une fois encore à contrepied des fans qui ne savent pas forcément à quoi s’attendre avec eux. Alors forcément on en arrive à de belles choses, à des chansons en forme de tranches de vies qui parlent de l’amour et des ses à-côtés, des petites disputes et même des ruptures, des concessions qu’il faut parfois faire à l’autre … Les textes sont soignés, les mélodies finaudes, les arrangements parfaits, manque juste la petite étincelle qui pousserait toutes ces bonnes choses vers le haut, qui redonnerait à Elista la force de conviction qu’il avait avec des hymnes comme « Debout » ou encore « La nuit madrilène » et qui ferait de titres comme « La part de toi », « Seul et sans défense » ou « A la manière d’un météore » leurs dignes successeurs. Alors en attendant le live où le groupe retrouvera forcément ses fondamentaux, on se laisse aller à surfer sur les titres les plus réussis de l’ouvrage, le superbe « L’amour, la guerre et l’imbécile » qui lui a donné son nom bien entendu mais aussi d’autres très réussis comme « La Saint-Valentin » ou encore « Ton serment » et on regrette quand même juste un peu que les Franciliens n’aient pas réussi à retrouver sur cet album l’intégralité du génie créatif qui caractérisait le premier … C’est souvent comme ça quand on sort une première œuvre particulièrement aboutie, reste quand même qu’un album comme « L’amour … », beaucoup rêveraient de pouvoir un jour en faire un !