Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

IAROSS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 11 mars 2011
 

Ventre
(Tram/e/ – 2011) 
Durée 31’53 – 10 Titres

http://www.myspace.com/iaross
 
C’est fort de quelques expériences dans des combos formés sur les bancs du lycée que Nicolas Iarossi finira par créer son propre groupe en 2006, Solstice, et à interpréter en sa compagnie ses textes mais aussi ses musiques. Deux années et un premier album finiront par avoir raison de cette première vraie tentative personnelle et c’est la rencontre de quelques musiciens comme Colin Vincent aux guitares et Germain Lebot à la batterie qui donneront à l’artiste l’idée de mettre ses propres guitares mais aussi son violoncelle et sa voix dans leurs instruments et de créer Iaross, le trio presque éponyme avec lequel il sortira un premier maxi en 2009 avant d’écumer les concours et de se retrouver en première partie de pointures comme Karpatt, Imbert-Imbert ou encore Dick Annegarn. Confiant une fois encore la réalisation artistique de son travail à Jean-Philippe Rimbaud, Iaross déboule dans les bacs en avril avec un premier album bien décidé à marquer son époque …

C’est un album qui vient des tripes que nous proposent ces Languedociens, un premier opus qui n’usurpe en rien son nom de « Ventre » tant il est fort, fiévreux, prenant, organique en quelque sorte. Ouvrage tourmenté d’un artiste engagé, que ce soit humainement ou même politiquement, ce premier effort de Iaross garde un pied solidement ancré dans la chanson française mais lance le deuxième vers le rock sans aucune hésitation, se choisissant un terrain de jeu privilégié très intelligemment installé entre celui de La Rue Kétanou et celui de Noir Désir avec parfois un je ne sais quoi d’Arno pour équilibrer le tout et surtout avec à la clef des titres forts et convaincants comme « T’avances », « Tout s’arrête », « Silence » ou encore « Bien atrophié ». Avec un violoncelle qui accroît naturellement le côté vigoureux et prenant des morceaux, avec un travail particulièrement approprié sur les intonations de la voix, avec des jeux habiles sur les saturations, sur les petites touches de percussions et sur les accords de guitare tantôt très fluides tantôt plus tendus, Iaross parvient à proposer un album qui n’a pas à rougir face aux grosses machines qui dominent la scène nationale dans un registre chanson rock où il y a souvent à boire et à manger. Pas de doute, Montpellier tient là une des grandes formations de demain !