samedi, 12 mars 2011
Les eaux profondes
(A.M. Prod – Les Disques d’Avril – Wagram – 2011)
Durée 46’24 – 12 Titres
http://www.myspace.com/laetitiavelma
 Elle a passé pas moins de cinq années à s’escrimer sur le piano familial alors qu’elle était à peine adolescente puis c’est en jetant son dévolu sur la guitare que Laetitia Velma a commencé à écrire et à composer ses premières chansons, en Anglais à l’époque. Convertie un temps au théâtre, la jeune femme y attrapera la passion de la scène et c’est un piano qui finira par la ramener à ses premières amours, la musique, mais cette fois sur des créations en Français qui lui permettent de laisser exploser son talent dans l’art de manier le verbe et sa manière si personnelle de partager des émotions, tant et si bien que Dominique A. lui empruntera deux de ses titres pour les mettre sur son album « L’horizon » paru en 2006. En retour, c’est lui qui signera les arrangements du nouvel album de Laetitia sur lequel on le retrouve aux guitares et aux claviers et où l’on reconnaît le transfuge de Venus Pierre Jacqmin à la basse ou encore Julien Paschal de Sharko et Denis Wielemans de Girls In Hawaï à la batterie … De quoi mettre encore un peu plus de talent dans des créations qui n’en manquaient déjà pas !
L’important n’est pas de savoir si Laetitia Velma est plutôt pianiste, plutôt chanteuse ou plutôt poète mais tout simplement d’aller puiser à la source même de son inspiration des moments empreints de douceur, de tendresse, d’humanisme et plus largement d’amour pour pleinement s’en repaître. Sans rien avoir ni à combattre ni à défendre, l’artiste y va de ses chansons lentement amenées à maturité pour pouvoir laisser entrevoir toute une sensibilité qu’elle a à fleur de peau et qu’elle fait éclater sur des chansons qui interpellent, dans le bon sens du terme bien entendu, des œuvres sensuelles et touchantes comme « Au-delà », « Avant que tout s’effondre », « Mens-moi encore » ou encore « Les cheveux et les larmes » et bien évidemment « Les eaux profondes » qui en plus de donner son nom à l’album sera également son premier single. Enregistré à Bruxelles avec Dominique Brusson aux manettes, l’album a tout ce qu’il faut pour rapidement s’installer durablement au rayon des grandes œuvres, artwork inclus, et pourrait avant même sa sortie début avril se frayer une place au soleil grâce à des titres très intelligemment déposés sur la toile, histoire de faire un peu monter la mayonnaise en attendant le grand jour … On croise les doigts pour que Laetitia Velma récolte rapidement les fruits de son impressionnant travail !
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