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FURYKANE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 10 mars 2011
 

FaKe
(MVS – Anticraft – 2011) 
Durée 45’26 – 15 Titres

http://www.furykane.net
http://www.myspace.com/furykane

Associant avec une réelle ingéniosité la blancheur de ses tenues et la fureur de sa musique, Furykane est un quintet parisien qui mélange avec beaucoup de réussite des influences metal, punk et rock pour en arriver à un résultat à la fois très inspiré des maîtres de chacun des genres précités et en même temps tellement original … Vainqueur du Tremplin Emergenza en 2007, le groupe qui a entre temps connu un changement de line up a prouvé qu’il n’avait pas seulement les moyens de fédérer ses amis mais aussi celui de créer une musique suffisamment convaincante pour lui permettre de devenir la révélation du Fallen Fest en 2008 et de figurer au rang des finalistes du Prix Paris Jeunes Talents en 2010. Après deux maxis et une soixantaine de concerts, Jen au chant, Maxime Pichon et Christophe Lesage aux guitares, Quentin Leclerc à la basse et Romain Chenard à la batterie sont passés à l’étape suivante et c’est en confiant la réalisation de leur premier album à William Bastiani d’Enhancer qu’ils ont fait le pari de tenter le hold up en règle de la nouvelle scène rock nationale.

C’est conscient du fait que le partage de toutes les énergies est sans doute la meilleure des conditions pour que l’histoire du rock évolue que Furykane a fait le choix délibéré et pour le moins osé de mettre un grand coup de pied au cul des conventions et de se lancer dans une musique qui marrie avec un réel talent les couleurs très rock avec d’autres parfois empruntées au rap ou même à une sorte de country ragtime comme sur cet improbable « Interlude » qui scinde la rondelle en deux parts équitables. Installé en permanence à deux longueurs des sentiers battus, Furykane y va très généreusement de ses grosses guitares et de ses rythmiques de dingue mais aussi de ses hurlements les plus furieux tout en prenant soin de ne jamais tomber dans le piège un peu facile de la parodie de Korn ou de Limp Bizkit pour au contraire s’approcher à sa propre manière d’une évolution très typée troisième millénaire de Nina Hagen avec en prime quelques couleurs qui ne sont pas rappeler Faith No More et son frontman Mike Patton. Avec de véritables déflagrations comme « Bliss », « Kick ‘N’ Play », « Staind » ou « Holy Mary », « FaKe » s’impose comme une des grosses sensation d’un printemps qui s’annonce particulièrement chaud musicalement parlant. Rock you like a Furykane !