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EVELYNE GALLET pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 08 mars 2011
 

It’s my live
(MVS – Anticraft – 2011) 
Durée 61’52 – 18 Titres

http://www.myspace.com/evelynegalletencore

Elle a choisi de mettre une grosse dose de vitriol dans sa chanson à textes et c’est sans regarder derrière elle qu’Evelyne Gallet pulvérise la scène nationale de sa présence et de sa voix, usant comme d’une arme de l’autodérision et nous poussant à rire, parfois un peu jaune quand même, avec les morceaux de ses deux premiers albums qui lui ont permis de se produire en première partie de quelques grands noms comme Carmen Maria Vega, Clarika, Les Wriggles ou encore Sanseverino. Accueillie au Printemps de Bourges mais aussi au Festival du Chaînon Manquant, l’artiste a donné ces deux dernières années quelques cent cinquante concerts et l’idée de garder une trace de cette équipée sauvage a forcément germé dans son esprit et dans celui de son complice guitariste et arrangeur Arno Jouffroy qui a même réussi à intégrer quelques invités à cette histoire originale tout naturellement taxée de l’appellation d’origine contrôlée « It’s My Live » … 

Sorte de miroir reflétant cinq années de chanson mais aussi et surtout de route, ce premier effort en public d’Evelyne Gallet la laisse apparaître plutôt fidèlement à ce qu’elle est à la scène, comme une artiste à la langue bien pendue qui n’a pas froid aux yeux et qui n’hésite jamais à manier le verbe avec une certaine ardeur, sans jamais appeler un chat un chien au risque parfois d’être taxée d’un poil de vulgarité, même si l’on ne dépasse que très rarement le cap du simplement grivois. Florilège des morceaux emblématiques de ses deux précédents albums, « It’s My Live » va un peu plus loin en nous dévoilant en prime deux titres inédits mis en boite tout comme les autres dans l’intimité et la chaleur de la MJC du Vieux Lyon et c’est en suivant à la trace des chansons pleines de vie et de sincérité comme « Monsieur le Président », « Ne la dérangez pas », « La fin du monde », « Le prince charmant » ou « La grande Jaja » que l’auditeur prête au début une oreille vaguement intéressée pour finir par entrer tout entier dans le répertoire tendrement décalé d’une artiste qui sait à l’occasion se fendre d’un duo ou laisser entrer un peu d’orgue Hammond dans sa musique. Bien plus que son simple live, c’est celui de tous les amoureux des bons mots que nous propose Evelyne Gallet …