Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DIESEL DUST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 05 mars 2011
 

Second life
(Brennus Music – 2010) 
Durée 72’49 – 12 Titres

http://www.dieseldust.com
http://www.myspace.com/mydieseldust

Leurs influences majeures sont ancrées dans le rock sudiste mais c’est dans les environs de Lyon que les Diesel Dust sont installés, signe évident que la puissance de feu des guitares et le timbre granuleux de la voix peuvent être aussi séduisants d’un côté et de l’autre de l’Atlantique … Foncièrement humaniste et engagé dans diverses causes comme la protection de la planète, les droits de l’homme en général mais aussi l’amitié, ces descendants des Allman Brothers, Lynyrd Skynyrd et autres Molly Hatchet ne manquent jamais une occasion de rendre hommage à la culture de leurs modèles et c’est au travers d’un nouvel album tout simplement intitulé « Second Life » que Ted au chant, Nico à l’harmonica, Raph et Jean-Marc mais aussi Terry aux guitares, Chauve à la basse et Jmill à la batterie nous ramènent vers toutes les bonnes sonorités d’un rock qui sent bon le sable doré des Etats du Sud et la poussière des baraques en planches que l’on y trouve …

Diesel Dust n’a pas réinventé le genre et n’est même pas décidé à tenter de le révolutionner, mais quand il est question de mettre une rythmique à terre puis de la faire traîner sur le sol par des guitares de feu sous les phrases puissantes et sincères de Ted, le groupe prouve à quiconque fait l’effort de se pencher sur sa musique qu’il en ressortira forcément conquis. Sans jamais trop en faire mais sans non plus y aller à l’économie, le sextet est parvenu à trouver le parfait équilibre et à accoucher de douze morceaux qui donnent le frisson, des pièces d’artillerie lourde comme « Whisky Drinkin Man », « Uncle Rocker » ou « So Bad, So Sad » mais aussi d’autres plus délicates comme « Lily », « Time Of Dying » ou « Too Long Time » qui démontrent que rien n’est jamais linéaire dans le rock sudiste et que si les guitares pleines de slide et d’effets sont traditionnellement de mise, le grain séduisant d’un harmonica où les nuances plus modérées d’un voix peuvent aussi inviter à d’autres couleurs, à d’autres sensations. Un enregistrement idéalement choisi pour donner à la musique du groupe toute son envergure, un mastering confié aux bons soins des techniciens d’Abbey Road en ligne et voilà Diesel Dust avec la dose de carburant nécessaire pour partir à la conquête des salles de l’hexagone … Long is the road !