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PYG pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 02 mars 2011
 

End of the world
(Autoproduction – 2011) 
Durée 58’03 – 11 Titres

http://www.yvanguillevic.com
http://www.myspace.com/yvanguillevic

Avec un style de jeu qui a été façonné à force d’écoutes répétées de modèles comme Jimi Hendrix, Jeff Beck ou encore Stevie Ray Vaughan et un éventail musical très progressif dans l’âme qui va grosso modo de Pink Floyd et Marillion jusqu’à Iron Maiden en passant par Led Zeppelin, Yvan Guillevic pouvait déjà être certain que sa musique susciterait l’intérêt du public … Mais la multiplicité des projets auxquels le guitariste s’est adonné en parallèle a fait de lui un incontournable des diverses scènes nationales puisque du jazz-rock de Messier 87 à l’electro de Kitchen Funk en passant par le trip-hop de 60feelings et bien évidemment le blues-rock de Groovythings ou même par son tribute band du Floyd, Empty Spaces, l’artiste a pointé le bout de son nez un peu partout où son instrument pouvait se sentir à son aise. Las de ces diverses expériences, c’est en 2010 que le guitariste se décidait à s’essayer au metal avec PYG, un nouveau concept en trois lettres qui une fois développé devient le Projet Yvan Guillevic …

C’est un premier album des plus engageants que nous propose PYG, un ouvrage aux influences multiples mais à la virtuosité unique en son genre sur lequel on croise Ney Kilah et Morgan Marlet au chant, Jean-Noël Rozé aux claviers, Bernard Clémence à la basse et Julien Oukidja à la batterie venus donner du corps et de la sensualité à des parties de guitares toujours très riches et en même temps très humbles. Si Yvan Guillevic est directement taillé dans l’étoffe des (guitar) héros, il n’en reste pas moins un compositeur et un interprète capable de faire passer le feeling avant les prouesses techniques et ce sont des titres qui s’en ressentent forcément beaucoup qu’il nous propose avec à la clef un ouvrage plutôt sombre voire carrément désabusé, d’où son titre, mais aussi avec beaucoup de très bonnes vibrations qui s’échappent naturellement de cet « End Of The World ». Des parties très légères voire carrément aériennes jusqu’aux bon vieux riffs tendus à bloc, c’est un éventail de sonorités très vaste sur lequel PYG évolue et c’est en s’y montrant non seulement très à son aise mais aussi particulièrement à son avantage que l’artiste y va de ses petits chefs d’œuvres comme « Prisoners Of A World », « Rain Dance » ou encore « Time Of Exodus » et bien évidemment de deux superbes pièces scindées chacune en deux parties, « Mother Earth » et « Mass Consumption ». Voilà une corde supplémentaire à l’arc d’un artiste attachant qui en a désormais plus que ses propres guitares …