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FUNDE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 28 février 2011
 

Hymne à la vie
(X-Ray Production – 2011) 
Durée 52’17 – 12 Titres

http://www.funde.fr
http://www.myspace.com/groupefunde

Avec une dizaine d’années d’expérience dans le reggae roots et quelques belles scènes partagées avec des formations comme Groundation, Burning Spears et autres Horace Andy, Fundé est devenu une des valeurs sures de notre scène nationale et ce ne sont ni son premier album, « Présence », paru en 2006, ni son pendant enregistré en live deux ans plus tard qui remettront en cause la valeur d’un groupe qui s’impose comme un des tout meilleurs du genre. Une saison de résidence en 2009/2010 à L’Empreinte de Savigny-le-Temple permettra à Yoha au chant et à la basse, GéLion au chant et aux percus, Mowg aux guitares, Yogi aux claviers, Rico à la batterie, Ichaï au sax ténor et Reivax à la trompette de créer et d’amener à maturité une douzaine de nouveaux titres et c’est en finissant par les mettre en boite au studio La Kabane que Fundé s’apprête à déverser ses notes aux forts relents jamaïcains sur le public à partir du mois de mars …

Distillant de façon artisanale un reggae très proche des racines et délicatement teinté de sonorités venues du jazz et du dub, le septet s’est lancé de fort belle manière dans un « Hymne à la vie » qui ne trompe son monde ni sur son contenu artistique, ni sur la qualité des instrumentations qui portent des textes à la fois intimistes et sincères. Adeptes des chansons simples et très majoritairement en Français que l’on partage en toute convivialité avec le public, Fundé n’en est pas moins la réunion de sept musiciens animés par une certaine idée de la musique et de ses codes et outre onze pièces très directes dans le genre de « Le poids des mots », « Evidences » et autres « Unis vers celles » ou « Ames égarées » qui invitent à se balancer en rythme et à dodeliner de la tête en rêvassant à un monde meilleur, le groupe nous livre une création exceptionnelle dans laquelle son reggae est rejoint par une grosse cinquantaine de musiciens classiques de l’Orchestre Philharmonique de Melun pour « La peur du lendemain », un titre qui nous emmène bien plus loin que tout ce que le genre avait pu nous faire découvrir auparavant. Attention, une telle explosion d’originalité et de talent risque fort de faire des victimes …