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BAD TO THE BONE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 22 février 2011
 

Too bad to lose
(Tympan Prod – 2010) 
Durée 54’36 – 12 Titres 

http://badtozebone.com
http://www.myspace.com/badtozebone

Façonnées aux sons des Led Zep, Cream et autres Rolling Stones, les oreilles de ces trois musiciens venus des environs d’Agen ont entendu suffisamment de bonnes choses pour être capable d’en créer d’autres et c’est en constatant que le power trio était une formule privilégiée pour jouer du rock que Bad To The Bone est né, bien décidé à aller prêcher la bonne parole de son blues rock dans des endroits aussi variés que les petites salles mais aussi les grands festivals. Une vingtaine d’années passée au service de divers groupes auront donné à Daniel Conqueret à la basse et Jean-Marc Chiron à la batterie une solidité rythmique à toute épreuve et c’est porté par la guitare et la voix de Guillaume Zimmerlin que le trio gagnera bientôt un à un ses galons, salué pour son premier album mais aussi pour ses prestations scéniques et prêt à s’attirer les faveurs du public et des programmateurs avec son deuxième effort dans lequel il multiplie les couleurs pour mieux se rendre irrésistible …

Si l’on sent flotter autour des divers morceaux de « Too Bad To Lose » l’ombre des grands artistes qui ont inspiré Bad To The Bone, le moindre d’entre eux n’étant bien évidemment pas George Thorogood qui a même donné un nom au trio, on remarque également que les trois artistes ont à cœur à chaque instant de se trouver une légitimité au travers de compositions qui leur sont propres et surtout d’un son qui n’appartient qu’à eux et qui leur permet d’être aussi à l’aise dans des déluges de saturations que dans des mélodies bien plus soignées, l’acoustique n’étant pas un domaine auquel ils renoncent naturellement malgré leur statut de blues rockers. La voix solide laisse souvent transparaître un accent so frenchy qui ne cherche pas à tromper son monde sur l’origine du groupe et c’est en se laissant porter par les riffs, les arpèges, la slide ou parfois l’harmonica de Bad To The Bone que l’on traversera sans encombre les quarantièmes rugissants du blues rock national avec en trame de fond des titres comme « Ogress Town », « Bartender », « Fever & Pain » ou encore le superbe « From Z To A » qui marque le retour du calme après la tempête, les éléments au sommet de leur déchaînement nous ayant même réservé une époustouflante cover du « Travelling Riverside Blues » de Robert Johnson qui ne pouvait laisser personne insensible. La folie du rock et la magie du blues réunies sur un seul et même ouvrage …