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CLAUDIO ZARETTI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 21 février 2011
 

Utopie, utopia
(Autoproduction – 2010) 
Durée 47’45 – 12 Titres 

http://www.claudiozaretti.com
http://www.myspace.com/claudiozaretti

Auteur, compositeur et interprète italo-suisse, Claudio Zaretti à fait ses premières scènes autour du Lac Leman et c’est en travaillant nombre d’instruments et en jouant autant que faire se peut que l’artiste en arrivera un jour à vivre de sa musique, en faisant les saisons dans les stations touristiques et en écumant les pubs, restaus et autres bars … Sideman dans divers groupes, c’est en 2003 qu’il se décidera à créer ses propres morceaux et à les jouer, s’installant à Paris deux ans plus tard et commençant à alimenter sa propre discographie qui compte aujourd’hui trois albums dont ce dernier en date, « Utopie, utopia », pour lequel il a été accompagné par Bernardo Claus au guitares et Dada Viano aux percussions mais également rejoint occasionnellement par le violon de Guillaume Antonini, le piano de Michel Melcer ou encore l’accordéon d’Olivier Selac …

Plus orienté chanson folk que jamais, le nouvel album de Claudio Zaretti nous fait faire le grand écart entre la classe naturelle d’un Ferré et la sensualité un peu racoleuse d’un Adamo, s’efforçant de ne garder que le meilleur de ce qui lui passe par l’esprit pour nous offrir des chansons toujours très abouties qui installent dans la platine des ambiances qui passent sans crier gare du piano bar au music hall … Avec un côté vintage mais absolument pas ringard qui nous ramène tout naturellement vers le musique que l’on écoutait au tout début des seventies, Claudio Zaretti nous livre des titres qui prennent les couleurs de son expérience, des chansons comme « Mon quartier », « Mam’zelle révolte », « Le déménagement » ou encore « Où est passée not’ jeunesse » dans lesquelles on sent poindre un formidable amour de la vie et des gens. Installé très intelligemment sur une des extrémités de la chanson française où il reste non seulement de l’espace à utiliser mais aussi du public à séduire, Claudio Zaretti s’exprime librement, sans contrainte mercantile et surtout en donnant véritablement l’impression d’être dans son élément naturel. C’est suffisamment rare pour être salué !