Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LOS DISIDENTES DEL SUCIO MOTEL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 20 février 2011
 

Soundtrack from the motion picture
(Underclass Records – 2010) 
Durée 64’16 – 12 Titres

http://www.lddsm.com
http://www.myspace.com/losdisidentesdelsuciomotel
 
Ne sortez pas tout de suite les cartes routières, cette formation qui distille avec un soin tout particulier un rock à la sauce étasunienne d’obédience sudiste ne nous arrive pas d’un endroit exotique totalement inconnu mais bel et bien de France, de l’Est pour être plus précis ! Quelques années passées à jouer ensemble auront fini par donner envie à Francky (guitare et chant), Bobby (basse et chant), Johnny (guitare) et Billy (batterie) Maverick mais aussi à Sonny McCormick (claviers et chant) et enfin au shérif Mickaël Rudolvski de proposer un premier album dans lequel les influences venues des Queens Of The Stone Age, de Black Sabbath, de Johnny Cash et de Motörhead parviendraient à se rejoindre … Quelques efforts soutenus plus tard, Los Disidentes Del Sucio Motel étaient enfin prêts à nous balancer leur « Soundtrack From The Motion Picture » et pour tout avouer, ça aurait été dommage de s’en priver !

C’est sur fond de riffs costauds et de lignes mélodiques tendues comme des strings que les Alsaciens vont venir nous dresser un portrait robot en bonne et due forme de toutes les trognes un peu glauques que l’on croise dans le picth de cette histoire scabreuse au possible. De gangsters minables en cowboys ringards en passant par des filles faciles et des flics compliqués, rien n’est oublié et c’est sur le ton de l’humour et du second degré que Los Disidentes Del Sucio Motel jouent des amplis comme d’autres le font du pinceau, en s’offrant des gestes toujours très amples et en n’hésitant jamais à mettre le paquet, quitte parfois à un peu déborder voire même à carrément s’en mettre plein les doigts. Parti à fond les ballons avec « Sir Dany Jack », le groupe semble bien décidé à ne jamais laisser retomber la pression et c’est en remettant à chaque instant une grosse dose d’énergie que chacun pousse le tout vers l’avant, saluant à pratiquement chaque morceau l’arrivée d’un invité qui s’installe tantôt au micro, tantôt à la guitare lead, tantôt au piano ou même parfois à l’harmonica. Cheminant encore à un rythme insoutenable le long des « Not Folk », « Brotherhood » et autres « Backdoor Woman », l’auditeur reprendra enfin son souffle l’espace d’une seconde juste après l’éreintant « Oogie Boogie Drive In Burger » pour mieux finir en feu d’artifice sur un « Under The Sun Of The New Mexico » que n’aurait pas renié un certain Lemmy ! Un ultime coup de folk pour ramener un peu de finesse dans cette histoire de brutes épaisses, un ahurissant « We Rock The World » pour servir à la fois de bonus et de gag et nous voilà avec dans la platine une rondelle qui défouraille plus souvent qu’à son tour … Attention, le port du casque et du gilet pare-balles est vivement recommandé !