vendredi, 18 février 2011
Driven by hate
(Pervade Productions – Manitou Music – Underclass Records – 2010)
Durée 32’01 – 11 Titres
http://www.myspace.com/eightofspades
 Débarqué sur la scène francilienne en 2004, Eight Of Spades regroupait alors des musiciens dont l’expérience avait été acquise à force de concerts donnés dans divers groupes sur toute une décennie et c’est en sortant très rapidement un premier maxi éponyme que le combo s’en ira prêcher la bonne parole de son speed rock teinté de punk et de hardcore aux quatre coins de l’hexagone en compagnie de formations comme Peter Pan Speedrock, Banane Metalik, The Bones et autres Sickness. Une première galette autoproduite sortie en septembre 2006 enfoncera le clou et après avoir changé de section rythmique en 2007, Eight Of Spades trouvera tout le loisir d’emmener sa musique vers d’autres sommets, JPouille au chant et à la guitare, Jeff à la guitare lead, Peter à la basse et au chant et Cedrico aux drums accouchant finalement à l’automne 2010 d’une véritable tuerie digne, allons y sans détour, d’un Motörhead, ni plus, ni moins !
Ils ont tout compris de l’art de mettre le feu aux platines et ne se privent pas de le faire au travers d’un second album qui sent bon la sueur et l’envie, le tout saupoudré d’une grosse dose de bière histoire de bien accumuler toutes les énergies positives et de mettre encore plus de grain dans un chant qui ne manque décidément pas de force. Affreux, sale et méchant, le quartet nous la joue à la manière power punk et nous scande ses hymnes de façon plus que sauvage, laissant éclater toute sa haine du système et toute son envie de lui mettre un grand coup de pied en plein là où ça lui fera le plus mal. En à peine plus d’une demi-heure, Eight Of Spades nous balance toutes guitares devant un pur concentré de rock plein de pépites brûlantes dans le genre de « March Of The Lambs », « Take It » ou « Driven By Hate », des titres aux rythmiques dévastatrices qui collent au plus juste au côté « Destroy » et « Revolt » d’un groupe que rien ne semble pouvoir effrayer et qui est bien décidé à aller en découdre face à face avec le public en lui mettant d’entrée de jeu une grosse dose de « High Speed Rock’n’Roll » dans les oreilles. Et comme on disait il y a un bail, si c’est trop fort …
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