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THE GOODMEN BAND pdf print E-mail
Ecrit par Agathe Kipienne  
mercredi, 16 février 2011
 

Dancing shoes
(Autoproduction – 2011)
Durée 65’51 – 15 Titres

http://www.thegoodmenband.ca
http://www.myspace.com/thegoodmenband

Lentement mûri dans l’esprit de l’organiste Lorrie Goodman, ce projet de former un trio blues avec un chanteur guitariste et un batteur a instantanément séduit Mike Goudreau, une des valeurs sures du genre au Québec qui est également un grand amateur d’orgue Hammond comme on le jouait à la grande époque des fifties et des sixties. Le plus difficile semblait d’ores et déjà fait et c’est en invitant Stéphane Jetté à s’installer derrières les toms que les deux magiciens ont laissé parler le talent, sans essayer de révolutionner quoi que ce soit dans un style qui n’en a pas foncièrement besoin mais en s’efforçant avant toute autre chose de proposer une musique aussi agréable à l’oreille de l’auditeur qu’elle pouvait l’être à la leur … Le résultat, en grande parti co-écrit spécialement pour l’occasion par les deux artistes, est indiscutablement un grand moment de musique comme ces improbables trios savent si bien les inventer !

The Goodmen Band, c’est l’histoire d’une harmonie née naturellement de la mise en adéquation de beaucoup d’ingéniosité, une manière de se poser au plus juste sur des basses jouées à l’orgue et de laisser le bon temps rouler sur des titres qui sont pour certains des valeurs sures comme le « Why Can’t We Be Friends » de War ou encore le génial « I Don’t Know Why » de Mike Goudreau lui-même et pour d’autres des pièces originales particulièrement attachantes comme « Fire Of Desire », « Turn It Up », « Watch Your Step » ou « That’s What It’s All About ». La voix fait des merveilles, parfois soutenue par les chœurs de Gail Gilligan, la guitare est comme toujours impeccable de finesse et de sensualité, capable de pousser parfois dans les watts tout en restant très élégante et très typée, d’autant plus quand les sons du B3 se montrent capables de la magnifier et de laisser le tout s’accompagner d’une frappe de batterie toujours soignée. On en passera encore par des « Life Keeps Rolling On », des « Missed The Boat Again » ou des « That Funky Thang » pour mieux finir de profiter pleinement de cette opportunité qui nous est offerte de vivre un peu plus d’une heure de très bon blues en très bonne compagnie … Tout simplement indispensable !