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NEAL BLACK AND THE HEALERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 14 février 2011
 

Sometimes the truth
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2011) 
Durée 57’17 – 13 Titres 

http://www.myspace.com/nealblack13
http://www.myspace.com/nealblackblues
http://www.bluesweb.com

Il a la voix cassée des grands bluesmen et la guitare qui colle au plus juste à son inspiration et c’est une fois encore en mettant tout son talent et toute son expérience au service de sa musique que Neal Black nous offre une œuvre unique en son genre, une de celles dont on tombe forcément amoureux dès la première écoute ! Enfant du Texas exilé le plus clair de son temps en France, c’est à l’Amérique toute entière et à sa diversité que l’artiste dédie ce nouvel album et c’est en compagnie de quelques fidèles comme Kim Yarbrough à la basse, Vincent Daune à la batterie et Mike Latrell aux ivoires qu’il en a réalisé les parties françaises, les américaines ayant été pour leur part enregistrées chez Popa Chubby qui, outre le fait de jouer les guests de luxe au chant et à la guitare, lui a également prêté sa section rythmique avec A.J. Pappas à la basse et Steve Holley aux drums. Ajoutez quelques invités spéciaux comme Mason Casey, Fred Chapelier ou encore Nico Wayne Toussaint et vous avez déjà compris que c’est à une fête des plus folles et des plus chaleureuses que nous a convié ce grand bonhomme qu’est Neal Black !

Si l’artiste a souhaité enregistrer un album très personnel, c’est un peu pour raconter tous les bons et les mauvais moments d’un pays qu’il aime mais auquel il sait également reprocher certains de ses travers, un pays où les contrastes et les paradoxes sont tellement nombreux qu’il y a de quoi écrire un blues par ville, ce que Neal a fait soit dit en passant en évoquant bien entendu Dallas mais aussi New York, Los Angeles et quelques autres peut être moins connues mais au moins aussi attachantes. Dans sa quête permanente du blues, Neal Black a une fois encore fait le grand voyage qui mène de Chicago jusqu’à Austin mais a également fait quelques détours qui lui ont permis de varier ses sonorités et de leur apporter tantôt un dobro, tantôt un accordéon, un harmonica ou encore un piano, « Sometimes The Truth » réussissant au bout de la route à n’avoir oublié ni les pièces hautement électriques comme Neal les affectionne, ni celles délicatement acoustiques comme il sait si bien les écrire et les interpréter. De « New York City Blues » à « Buda, Texas Boogie » en passant par « Mississippi Doctor » et « Left Her Back In Dallas », c’est à force de ses « Chicken Shack Cognac », « Gringo Bring Me Your Guns » et autres « Goodbye Baby » que le bluesman se réserve d’ores et déjà une place de choix au « Holiday Inn In Heaven » où il ira un jour prendre sa retraite, le plus tard sera le mieux, aux côtés de tous ceux qui comme lui auront contribué à leur manière à la grandeur du blues. Un très grand album à glisser à l’occasion dans un ordinateur pour y découvrir le superbe clip de « Sometimes The Truth » qui se montre totalement à la hauteur de l’ouvrage dans son ensemble !