samedi, 12 février 2011 Le commun des mortels (Trauma Social – Skalopards Prod’z – Mosaic Music Distribution – 2011) Durée 37’42 – 16 Titres
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Vingt années passées sur la route n’auront pas réussi à calmer ni les ardeurs ni même la passion des Toxic Waste pour le rock alternatif et c’est en continuant de marcher dans les traces laissées par leurs aînés Porte-Mentaux, Bérus, Parabellum et autres Rats ou Cadavres que les frangins Olif au chant et aux guitares et Loran à la batterie mais aussi leurs potes Brewst aux guitares et Bobby à la basse nous font la bonne surprise de proposer un quatrième album toujours très punk, une de ces rondelles qui glissent d’elles-mêmes dans la platine dès qu’on les découvre … Rompus à l’exercice de la scène, les quatre garçons vont très rapidement reprendre leurs périples aux quatre coins de la France et c’est avec le même cocktail de folie, d’humour et d’engagement qu’ils s’apprêtent à venir se répandre sur un public avide de grosses sensations dans le genre de celles qui nous sont proposées par « Le commun des mortels ».
Toxic Waste n’a absolument rien perdu de sa grandeur et c’est sur pas moins de seize pièces tendues à bloc que le quartet va s’acharner à nous le démontrer, mettant toutes ses guitares mais aussi toute son énergie bien en avant pour nous offrir des hymnes tantôt engagés tantôt plus légers que l’on se plaira bientôt à scander en rythme tout en entrant sans aucune retenue dans le pogo spontanément déclenché par l’arrivée sur scène du groupe. Avec des pamphlets au vitriol comme « Salaud ! », « Bricolage Circus », « Epouvantail », « Yaourt chimique » ou encore « Coupables », Toxic Waste est bien décidé à mettre les pendules à l’heure qui lui convient le mieux et à régler ses comptes avec qui de droit, que ce soit avec les politiques forcément tous pourris qui quoi qu’ils fassent nous enverront fatalement dans « Le décor » ou encore avec les footeux qui ont réussi à le faire à leur propre manière le « 17 juin 2010 ». Convaincu que tirer à boulets rouges sur l’ambulance n’est pas forcément le plus mauvais des choix, quand bien même les tirs se font à grands renforts de guitares bien tendues et de rythmiques balaises, Towxic Waste ne se prive jamais de mettre ses principes à exécution et c’est en assumant pleinement son statut de trouble fait que le combo séduit une fois encore un public avide de cette attitude des plus rebelles. Punk un jour, punk toujours !
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