vendredi, 11 février 2011
Can smile…
(Autoproduction – 2010)
Durée 46’30 – 13 Titres
http://www.idfix.org
http://www.myspace.com/idfix
 Le groupe a vu le jour en août 2004 et c’est autour de la même passion pour le rock et pour la vie que chacun de ses membres commencera très vite à faire le nécessaire pour que les compositions d’Id-Fix soient non seulement personnelles mais aussi irréprochables en terme de qualité. Influencés pêle-mêle par Noir Désir, Eiffel et Luke mais aussi par Nirvana, les Foo Fighters et les Smashing Pumpkins, ces jeunes Bordelais commenceront rapidement à tourner mais aussi à enregistrer et de maxis en compilations, c’est en s’engageant pour la lutte contre le Sida et dans diverses causes fortes qu’Olivier Jacq à la guitare et au chant, Pierre Lartigue à la guitare, Jérôme Cloet à la basse et Frédéric Daros à la batterie parviendront à se faire connaître avec un premier album sorti en 2007, un clip réalisé par Stéphane Mondino en 2008 et une volée de concerts dans des salles prestigieuses à Bordeaux mais aussi à Paris … Sans oublier de préparer son deuxième album, Id-Fix aura quand même à cœur d’assurer de belles premières parties pour Luke ou encore Louis Bertignac, de quoi définitivement se donner le sourire !
Sans jamais se limiter à l’usage d’une seule langue, le quartet nous emmène directement vers un rock aux accents anglo-saxons qui sait à la demande se teinter de textes pensés et écrits dans celle de leurs ancêtres et si le ton est toujours très convaincant, il ne dispense en rien l’écriture de toujours être précise et sincère. Les deux guitares se répondent sur fond de grosses saturations mais aussi d’arrangements soignés et la rythmique s’efforce de faire monter Id-Fix vers un rock aussi spontané et vindicatif qu’accessible au plus grand nombre. Moins aseptisé que la majeure partie de ses compagnons venus de la mouvance pop rock, moins direct et cru que ceux qui ont fait le choix du punk ou du metal, Id-Fix se fabrique une place de choix à un très juste milieu entre divers styles et y parvient avec bien plus que les honneurs, des morceaux comme « L’envers du décor », « Never Fade Away », « Virus », « Adrénaline » ou encore « Fin du monde » nous accompagnant jusqu’au plus intime d’une formation qui ne renonce jamais à un effet de manche pour surprendre, quitte à se fendre d’un titre digne de Téléphone comme peut l’être « Siège éjectable » ou d’un pur brûlot décadent comme « Abus de pouvoir » qui clôture ce deuxième album particulièrement réussi ! Ils étaient partis d’une idée fixe, ils se donnent petit à petit les moyens de faire connaître leur nom grâce à une musique de qualité. Que demander de plus si ce n’est une véritable reconnaissance de la part du public ?
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