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KHARAPACE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 09 février 2011
 

Superman at home
(Autoproduction – 2010) 
Durée 38’14 – 8 Titres

http://www.myspace.com/kharapace

Bien décidés à laisser transpirer leurs émotions par tous les pores de leurs compositions, les trois musiciens qui ont formé Kharapace à la fin de l’année 2006 se sont très vite efforcés de rechercher des ambiances riches et variées dans lesquelles on pourrait ressentir des influences allant de Police à Radiohead en passant tout naturellement par Jeff Buckley, U2 ou encore Queen … Quelques concerts donnés pour se rôder et voilà que Liph à la guitare et au chant, Phil à la basse et Ben à la batterie passeront par la case studio pour y coucher quatre titres et pour mieux repartir vers des scènes dans tout le Beaujolais mais aussi dans le région lyonnaise et même à Paris où le trio atomisera le Hard Rock Café lors d’une soirée hommage à Jeff Buckley. Convaincus au vu des réactions unanimes du public et de la presse que leur power pop méritait bien plus qu’un simple maxi, c’est un premier album au titre plein de malice que les trois complices enregistraient en 2010 …

« Superman At Home », c’est la preuve par l’exemple qu’il est possible de faire du rock très structuré avec peu de moyens si l’on en a véritablement envie, un état de fait qui est indiscutable chez Kharapace et qui s’entend d’un bout à l’autre de la rondelle. Si la qualité du son reste des plus modestes, le contenu de l’ouvrage ne manque ni de talent, ni de technique, et c’est en s’appuyant sur une voix qui n’a rien à envier aux grands noms de la mouvance pop rock que le trio y va de ses hymnes dans lesquels la puissance répond à la délicatesse et les nuances les plus mesurées aux accélérations les plus folles. Convaincu bien avant la fin d’un « Desperate House Husband » plein d’humour, l’auditeur se laissera ensuite embarquer dans un « Trip To The Moon » ponctué de riffs toujours bien sentis et de soli assassins, laissant par moment retomber un peu l’intensité purement rock pour des pièces comme la ballade très aérienne « To Infinity » ou encore l’instrumental « Rainy Day » qui ponctue l’album. Dans l’art de faire passer des émotions diamétralement opposées, Kharapace n’a pas grand chose à apprendre des ténors du genre et c’est avec une belle carte de visite que le groupe va aujourd’hui pouvoir partir à la recherche d’autres lieux et d’autres gens à interpeller avec une musique qui a su garder son côté formidablement humain. Un vrai plaisir !