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BULLET pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 07 février 2011
 

Highway pirates
(Black Lodge Records – 2011) 
Durée 39’20 – 10 Titres

http://www.bullet.nu
http://www.bulletfc.com
http://www.myspace.com/bulletsweden

C’est un troisième album des plus intéressants que nous promettaient les Suédois de Bullet et si on peut d’ores et déjà constater une chose, c’est que le style qui a fait la légende du groupe n’a en rien été mis au placard et que le bon gros hard rock très typé seventies et eighties est ressorti de plus belle au travers d’influences majeures telles qu’AC/DC pour ne citer que la plus fameuse. Ayant eu la chance d’ouvrir pour ses idoles sur ses propres terres, le combo qui avait réussi à placer son précédent effort à la troisième place des charts suédois n’en a pas pour autant attrapé la grosse tête et c’est humblement et consciencieusement qu’il a repris le chemin des studios pour nous y concocter une pure tuerie mixée par Tobbe Lindell et masterisée par Henke Jonsson, de quoi mettre Hell Hofer au chant, Hampus Klang et Erik Almström aux guitares, Adam Hector à la basse et Gustav Hjortsjö sur les mêmes rails que des groupes comme Europe, Hardcore Superstar ou les Hellacopters pour qui les deux hommes avaient déjà auparavant fait des merveilles !  

Proposé sous tous les formats imaginables de nos jours, « Highway Pirates » signe d’une part le retour régulier des bonnes vieilles galettes en vinyle dans les bacs mais aussi et surtout celui du gros son bien typé comme savaient le faire jadis les Accept, Saxon, Judas Priest et consorts … Alors forcément, rien de bien original dans cet ouvrage qui est indiscutablement marqué de manière indélébile du jour de ponte, tout le monde se mettra facilement d’accord sur la question, mais se prendre en pleine face en 2011 des hymnes scandés avec force et chaleur comme le sont « Back On The Road », « Blood Run Hot », « Knuckleduster » et autres « Citylights », il faut être sacrément blasé pour ne pas l’apprécier à sa juste valeur ! On signalera encore la présence indispensable de Biff Byford venu en toute amitié et avec beaucoup d’ingéniosité poser son empreinte sur un excellent tittle track qui du même fait devient un collector ultime et on applaudira des deux mains la capacité que présente Bullet quand il est question de faire des chansons qui ont tout ce qu’il faut là où il faut, des riffs en béton armé jusqu’à une rythmique définitivement indestructible en passant par une voix convaincante au possible et, last but not least, par deux guitaristes solistes qui s’en donnent à cœur joie sans pour autant trop en faire tout au long d’un album à installer dans toute bonne discothèque pas trop loin du « Wheels Of Steel » de Saxon, du « Pyromania » de Def Leppard et du « Hell Bent For Leather » du Priest … Rien que ça !