Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow NOBODY’S BIZNESS

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

NOBODY’S BIZNESS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 06 février 2011
 

It’s everybody’s bizness now
(Autoproduction – 2010) 
Durée 45’12 – 12 Titres

http://www.nobodysbizness.net
http://www.myspace.com/nobodysbiznessband

Il a coulé de l’eau sous les ponts du blues depuis le premier album de Nobody’s Bizness enregistré en 2005 dans une chapelle de l’Alentejo et si l’ombre des Muddy Waters et autres Bessie Smith plane toujours au-dessus de la musique du combo lusitanien, c’est cette fois dans des interprétations en studio qu’il se présente à des fans sans cesse plus nombreux conquis grâce aux prestations endiablées que le groupe donne régulièrement. Enregistré entre 2006 et 2009 par Paulo Miranda, ce deuxième album fait encore et toujours appel à la très intéressante dualité des voix féminines et masculines avec d’une part Petra Pais et de l’autre Catman qui tient également les claviers et les harmonicas et c’est en compagnie des guitaristes Luis et Pedro Ferreira mais aussi du bassiste Luis Oliveira et du batteur Isaac Achega que le combo se partage entre ses propres compositions et des reprises de grands classiques, une recette tellement habituelle et pourtant toujours aussi efficace, surtout quand le talent est au rendez-vous !

Sans jamais essayer de se fondre dans un quelconque moule qui ne serait pas véritablement le sien, Nobody’s Bizness met toute sa diversité en avant et nous offre un blues aux sonorités délicates qui sait faire appel avec la même ingéniosité au résonateurs ou au banjo et qui se partage entre des effets de slide très délicats, des arpèges pleins de finesse et des riffs attirants. Faisant la part belle aux œuvres de Willie Dixon que le sextet portugais revisite à trois reprises avec « Don’t Go No Further », « This Pain In My Heart » et « When The Lights Go Out », Nobody’s Bizness n’en oublie pas pour autant de fignoler à la perfection ses propres titres et de mettre toute son inspiration dans des « Time Waster », des « Roll Mamma », des « Blues For The Month Of June » ou des « Show’s Up! » qui ne dénotent pas une seule seconde d’un lot très homogène où l’on remarque encore l’excellente cover du « Black, Brown & White » du grand Big Bill Broonzy. Portée en alternance par la voix pleine de sensualité de Petra ou par celle pleine de malice de Catman, la douzaine de titres de « It’s Everybody’s Bizness Now » ne demande plus désormais qu’à envahir nos platines et plus largement nos salles pour y faire reconnaître la très grande valeur intrinsèque d’un groupe qui n’en finit plus de se produire sur ses propres terres, que ce soit dans des showcases ou dans des concerts. A découvrir d’urgence !