Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 04 février 2011 Sister wife (PIAS – 2011) Durée 21’36 – 6 Titres http://www.myspace.com/alexwinston
Elle a touché sa première guitare alors qu’elle avait à peine sept ans et c’est en travaillant d’arrache pied tout en écoutant des modèles comme Carole King qu’Alex Winston s’est forgé une technique de jeu mais aussi un style … De l’écoute des Stooges jusqu’aux artistes de la Motown en passant par les MC5, la jeune artiste originaire de Detroit finira par devenir un véritable manuel d’histoire de la musique et c’est dès sa première tournée américaine qu’elle se retrouvera propulsée en première partie de Chuck Berry à St Louis. Exilée depuis à New York, Alex Winston commencera à travailler en 2010 sur un projet d’enregistrement pour lequel elle sera rejointe par les producteurs du cru The Knocks mais aussi par le londonien Charlie Hugall. Le résultat est sans appel avec des mélodies épurées qui interpellent, une voix incomparable et un talent d’écriture qui lui permet de parler avec le même détachement de sujets graves ou au contraire plus légers. Alex Winston ne renonce qui plus est à aucune facétie pour mieux se faire remarquer et quand bien même sa pop évoque un peu le croisement improbable de Kate Bush et de Björk, c’est toujours à sa propre manière que la jeune chanteuse s’efforce d’avancer, livrant au passage des pépites d’une rare intensité comme « Sister Wife », « Don’t Care About Anything » ou encore « Sweet James ». Un très fort capital charme, un clip pour mieux accompagner le premier single, « Locomotive », voilà une production assurément placée sous une bonne étoile ! Annoncé en version physique pour le 7 mars, le premier mini album d’Alex Winston sera disponible au format digital tout juste un mois plus tôt … On risque de toute façon d’avoir du mal à le rater !
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