Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ALICE IN NEVERLAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 04 février 2011
 

Debut
(Autoproduction – 2010) 
Durée 39’12 – 12 Titres
 
http://alice.is.free.fr
http://www.myspace.com/aliceinneverlandmusic

Il y a des gens qui aiment se créer un univers personnel et à n’en point douter Vincent Fauche fait partie de cette catégorie de musiciens puisque c’est lui qui est à l’origine de la naissance d’Alice In Neverland, un projet initié en 2008 et installé à des kilomètres de ce que le Bayonnais propose en temps normal puisque lui qui est généralement adepte des guitares saturées et du rock se lance ici dans des créations atmosphériques très délicatement inspirées de la rencontre improbable de l’Alice de Lewis Carroll et du Neverland si cher au Peter Pan de J.M. Barrie. Après deux années dédiées à la composition, c’est en se laissant rejoindre par le piano de Laura Nicogossian et le violoncelle de Jérémie Garat que cet autodidacte plein de talent laisse enfin s’échapper une création que l’on imagine déjà transposée à la scène et pourquoi pas un jour à l’écran …

Accordant une place importante à l’imagination, « Debut » use de très peu de paroles mais de beaucoup de mélodies soignées et d’autant d’arrangements pour mieux inviter l’auditeur à la rêverie, à une errance intellectuelle pleine de toutes les richesses qui lui sont proposées par un trio d’une infinie sensualité. Le piano installe un rythme lancinant, le violoncelle se fait langoureux et la guitare saute de l’un à l’autre au gré des morceaux, se tapissant de quelques effets et autres programmations pour mieux mettre en valeur des titres comme « Clair Obscur », « 2 sœurs », « Roulette », « Belista » ou « Shadow » qui ne manquent jamais ni de relief ni de chien. Le concept même de la rencontre de deux univers imaginés à près de quarante ans d’intervalle au sein d’un troisième créé spécialement plus d’un siècle après force tout naturellement le respect, d’autant que c’est en se donnant les moyens de proposer un ouvrage aussi réussi au niveau de l’artwork, du packaging et du contenu que Vincent Fauche a fait de son « Alice In Neverland » une œuvre qui mériterait vraiment d’être présentée jusque dans les écoles et les bibliothèques !