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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 31 janvier 2011
Brassens l’Irlandais 2
(Totem Music – Mosaic Music Distribution – 2011)
Durée 71’01 – 15 Titres
http://www.myspace.com/brassenslirlandais
 Quand trois musiciens issus du même groupe partagent la même passion et le même respect pour un poète, cela donne parfois naissance à un tribute band … C’est précisément ce qui s’est produit en 2004 quand trois membres de Caravanserail épris des œuvres du Sétois décidèrent non seulement de créer Brassens L’Irlandais mais aussi d’enregistrer en son honneur un album hommage dans un style tellement particulier qu’il séduira directement le public. Georges Nounou à la guitare et au chant, Danièle Temstet au chant et Didier Franco au violon s’essaieront ainsi à des adaptations débridées dans une ambiance partagée entre celle des tavernes de Dublin et celle des chansons de Dylan et après le formidable succès de ce premier volume et des concerts qui l’ont suivi, c’est tout naturellement que le trio s’est lancé dans un nouveau florilège de quinze titres regroupant les plus belles chansons de Brassens, invitant même Didier Raffanel à poser de temps à autres un peu de bodhran ou de flûte pour embellir un peu plus le résultat. « Brassens L’Irlandais 2 » n’avait plus qu’à laisser parler le talent de ses interprètes pour charmer l’amateur de belles mélodies …
Les plus belles chansons de Brassens ne tiennent forcément pas sur un seul et même album et au moment de choisir celles qui viendraient illustrer ce deuxième hommage, le trio s’est efforcé de prendre des hymnes éternels et des pièces plus rares pour le simple amateur et de se livrer à un mélange fort bien équilibré dans lequel on sent poindre bien entendu toutes les connaissances acquises par le trio sur son mentor mais aussi toute l’expérience acquise à la scène à jouer les chansons du chanteur et guitariste moustachu. A des années lumière de ces copies carbone que l’on entend parfois, Brassens L’Irlandais décuple le potentiel charme des morceaux originaux en leur apportant des accents d’une folle originalité dans lesquels on croise une part de culture celte mais aussi beaucoup de folk, de blues et de rock, le résultat offrant des versions particulièrement réjouissantes d’œuvres comme « J’ai rendez-vous avec vous », « L’Auvergnat », « La complainte des filles de joie », « Une jolie fleur » ou encore « Les copains d’abord » mais aussi de superbes pépites comme « Les quatre bacheliers », « Le grand pan » ou « Comme une sœur ». De quoi compléter de fort belle manière un répertoire dans lequel on remarquait déjà « Les amoureux des bancs publics », « La mauvaise réputation » ou « Mourir pour des idées » et que l’on croisera forcément très vite sur toutes les routes de France. Georges peut reposer en paix, sa réincarnation en Brassens L’Irlandais assure de belles heures à ses chansons !
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