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KINGDOM COME pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 30 janvier 2011
 

Rendered waters
(Steamhammer – SPV – 2011) 
Durée 46’37 – 11 Titres
 
http://www.lennywolf.com/
http://www.myspace.com/lennywolf

Projet de hard rock germanique piloté par le multi-instrumentiste Lenny Wolf depuis sa formation dans la seconde moitié des eighties, Kingdom Come est au moins aussi connu pour le nombre impressionnant de musiciens qui auront fait partie du groupe que par celui tout aussi conséquent d’albums qu’il aura publié ! Adulé par les uns, détesté par les autres, Kingdom Come n’aura jamais ou presque laissé indifférent le public mais aussi les médias qui auront tour à tour salué puis critiqué la perpétuelle évolution de la musique du groupe au fil des années et c’est cette fois encore un effort toujours aussi peu consensuel que nous propose le combo à géométrie variable puisqu’il regroupe pas moins de huit anciens titres à peine agrémentés par trois nouvelles compositions, le tout ayant été réenregistré dans le studio du frontman historique par ses propres soins … Après tout, on n’est jamais mieux que par soi même et Lenny Wolf a régulièrement prouvé qu’il connaissait l’adage !

Prendre du vieux pour faire du neuf, l’idée n’est pas la plus originale mais dans le cas précis de « Rendered Waters », elle passe plutôt bien puisque c’est en modifiant les tempos et en actualisant les orchestrations de ses morceaux que Kingdom Come ou si vous préférez Lenny Wolf a réussi à faire un album pas forcément indispensable mais tout au moins intéressant et digne de la qualité artistique du bonhomme. La voix toujours aussi franche et décidée, les guitare en bataille et la rythmique bien posé nous emmènent vers des pièces bien fagotées et intelligemment réarrangées comme « Can’t Deny », « I’ve Been Trying », « Living Out Of Touch » et bien entendu « Break Down The Wall » mais aussi vers les trois nouvelles pièces qui tiennent elles aussi la route, « Blues Trees », « It’s Fair Enough » et « Don’t Remember ». S’il n’y a pas là de quoi se rouler par terre, que se soit de joie ou de douleur, on peut toutefois déjà amplement se satisfaire de retrouver Kingdom Come dans de bonnes conditions de jeu et de son avec à la clef des soli pas piqués des vers et un album qui ne manquera pas de plaire aux fans mais qui pourra aussi sans doute aller en trouver de nouveaux, quand bien même Lenny Wolf jure ses grands dieux que la démarche n’est une fois encore absolument pas commerciale mais totalement artistique. On n’en avait bien sur pas douté une seule seconde …