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CHARLELIE à GUYANCOURT (78) pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 22 janvier 2011
 

CHARLELIE
LA BATTERIE – GUYANCOURT (78)
Le 21 janvier 2011

http://www.charlelie.com/

Remerciements : Ephélide, CharlElie, La Batterie …

Il y a des petits plaisirs auxquels on ne résiste pas et quand nous avons été contactés par l’attaché de presse de CharlElie pour assister au filage de son nouveau spectacle, la tentation était trop forte pour que nous ne nous rendions pas à Guyancourt afin de prendre part à ce qui allait, c’est certain, être un grand moment de musique ! Rien que l’arrivée dans le hall est un premier bonheur puisque nous y retrouvons une exposition photo, et pas n’importe laquelle puisque les clichés sont signés Max Lelong, un de nos complice de l’équipe Zicazic parti récemment et pour un certain temps vivre d’autres aventures professionnelles et peut être musicales de l’autre côté de la Méditerranée … 


18 heures, drôle de timing pour un concert mais ce soir, c’est avant tout la presse et les amis qui sont venus voir celui qui va copieusement faire tourner son « Fort Rêveur » dans l’hexagone durant les mois qui viennent. On sent un mélange de tension et en même temps de décontraction à l’heure de commencer le set et c’est dans une ambiance bon enfant que le band y va de sa petite intro avant que le gars CharlElie ne débarque, chapeau genre melon sur la tête et veste post-soixante-huitarde sur le dos … La guitare en bandoulière et c’est parti pour une entame de set plutôt intimiste avec « Tu joues toujours ». Le décor est simple, urbain, des tôles ondulées en guise de backdrop, des banderoles genre chantier autour des claviers et de la batterie, un peu de bois autour du piano pour faire le contrepoids et basta, pas de chichi, l’essentiel est dans la musique, pas dans l’emballage, même si côté lights et côté son, on a mis les petits plats dans les grands … Tant mieux !

Trois titres plus tard, l’ami Sabouret que l’on ne présente plus vient me demander si on remballe les objectifs … Pas de consigne avant le show, on poursuit donc le shoot pendant que sur scène ça s’échine sur des titres comme « Les statuts de ma liberté » qui glissent plutôt bien avec à la corde un guitariste impressionnant de finesse, Karim Attoumane (Zuul Fx, Kooma ...), avec sa Les Paul Standard qui pète le feu bien plus que de raison … Un petit rappel à l’ordre très aimable du staff nous pousse à ranger le matos photo dans les sacs et du même coup on se prend le concert dans les oreilles plutôt que dans les yeux, pas mal non plus, même si CharleElie vient de jeter le bibi et de s’installer au piano devant l’œil pas trop avisé des téléphones portables qui prennent le relais pour tirer le portrait d’une équipe qui trouve tranquillement ses marques …

On aura bien droit à une petite plante sur « Nés trop loin » avec un CharlElie qui du coup part à la chasse à l’antisèche pour mieux recommencer le morceau mais globalement tout le monde est bien carré, bien en place, prêt à s’embarquer dans des concerts à rallonges avec à la clef de nouveaux titres et des vieux tubes qui tombent à point nommé pendant les rappels, même si c’est « Ta phosphorescence » qui marque le début du tout premier …

On se prendra donc en guise de digestif « L’histoire du loup dans la bergerie » pour se rappeler que celui que l’on appelait Couture avant qu’il ne s’exile du côté de la « 58th Street » avait dans sa gibecières quelques gros tubes, on se fera encore quelques titres pas piqués des vers, que ce soit plutôt CharlElie guitare ou plutôt CharlElie piano avec même pour bien mettre le souk le bassiste qui passe à la batterie, le batteur qui se met au trombone et le claviériste qui joue du melodica avant que tout ne se termine par l’hymne « Comme un avion sans ailes », un titre que l’auteur dédiera à Air France et à ses petits soucis hivernaux et pour lequel il implorera les amateurs de smartphones de ne pas aller polluer Youtube avec des films de qualité très dispensable …

En jetant un œil à la set list, on découvre qu’en insistant un peu plus nous aurions sans doute eu droit à « Summertime » mais sans doute que le cocktail dressé dans le hall était plus attirant qu’un quatrième rappel … Une chose est certaine, ceux qui découvriront le spectacle dans les semaines qui viennent n’ont pas fini de se régaler avec deux heures et demi d’une folle communion entre un artiste et son public !

Fred Delforge – janvier 2010