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MICHAEL JASPER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 27 janvier 2011
 

Addictive
(Gold City Records – 2010) 
Durée 55’27 – 10 Titres

http://www.goldcitymusic.com

Marchant allègrement sur les traces d’un père qui a en son temps contribué à la création des Isley Brothers, Michael Jasper ne se contente pas d’être le brillant rejeton de Chris Jasper mais s’efforce au contraire de se faire un prénom en créant une musique résolument tournée vers les dancefloors, une musique dans laquelle il fait un usage particulièrement soutenu des claviers et des synthétiseurs. Compositeur averti malgré son jeune age, à peine seize ans lors de l’enregistrement de ce premier effort, Michael a bien évidemment choisi le label familial Gold City Records pour toucher le public et s’est efforcé de tirer profit du statut fort enviable de son père pour l’inviter à agrémenter l’opus de ses chœurs et autres expérimentations de talkbox. Après tout, il n’y a pas de mal à se faire du bien …

En choisissant un très juste milieu entre le R&B trop déluré, les déflagrations electro et le funk qui date un peu, Michael Jasper a su trouver directement une place de choix pour s’immiscer sur la scène dance, celle qui lui garantit une part de reconnaissance et une autre d’originalité, et quand bien même son « Addictive » manque encore un peu de maturité et pêche parfois par certains excès d’effets, on a déjà la preuve au travers de pièces comme « To Be Young », « Soulmate », « New York Vibe » ou « Heartbroken » que le jeune homme aura de la matière à proposer, et pas n’importe laquelle en plus, quand il aura fini de gratter le vernis qui recouvre le tout et qu’il aura enfin les coudées franches pour laisser libre cours à son talent sans s’encombrer de fioritures superflues. On dit souvent que tout vient à point à qui sait attendre et dans le cas précis de Michael Jasper, on peut d’ores et déjà prédire qu’il ne se passera pas beaucoup de temps avant qu’une voie royale soit définitivement ouverte devant lui, un an ou deux tout au plus, juste le temps de trouver l’équilibre parfait entre toutes les influences qui le démangent et de peaufiner les derniers réglages ! Bon sang ne saurait mentir …