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RANDY MANDYS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 26 janvier 2011
 

The way we are – Volume 1
(Autoproduction – 2011) 
Durée 25’50 – 7 Titres

http://www.randymandys.com
http://www.myspace.com/therandymandys

Ils promènent tranquillement leur rock sans véritablement se soucier des chemins trop bien tracés et ça se montre toujours payant puisqu’une fois encore Randy Mandys fait preuve d’une originalité folle en proposant un album qui n’a pas fini d’interpeller le chaland. Devenu quartet après de premiers ébats en trio, le combo palois nous fait en effet le coup de la rondelle aussi belle dans la présentation que dans son contenu et c’est un vinyle d’un superbe vert fluo qui nous attend dans la pochette en 3D livrée avec les lunettes qui vont bien mais aussi avec une carte permettant le téléchargement à ceux qui, sacrilège, ont fait passer leur bonne vieille platine par la fenêtre lors de l’avènement du CD. Pour MotH au chant et aux claviers, Jérôme à la guitare, Bertrand à la basse et Pat à la batterie, rien n’est jamais trop beau pour essayer d’enfoncer un peu plus loin un clou déjà bien engagé par la qualité de leurs compositions. Après tout, on n’attire pas les mouches avec du vinaigre …

Il y a un peu de tout ce qui fait que le rock est rock à l’intérieur de ce recueil de sept titres, une dose de punk débridé, une autre de garage bien saignant et bien allumé, une pointe de psychédélisme très typé 70’s et un petit côté progressif qui ne sera pas pour déplaire aux plus exigeants d’entre nous. Balayant à grand coups de guitares mais aussi avec l’aide de quelques belles nappes de claviers toute la poussière qui a pu s’accumuler à la porte du rock français depuis des années, Randy Mandys ose les expérimentations les plus folles et se montre même quelque peu précurseur en créant des titres pleins à la fois de nouvelles sensations et de vieux relents qui ramènent volontairement ou non vers Woodstock. Faire le lien entre deux ou trois générations avec des titres aussi changeants et insaisissables que « The Wholling Stoppelizzy Stroke Back, In Your Face, Dammit! », « The First Rock Star Of A New Kind », « Where Are My Dollars? » ou encore le très improbable « Cut The Crap », il fallait non seulement y penser mais aussi être capable de le faire de si belle manière et il y a fort à parier qu’après avoir traîné sur les planches aux côté des Hollywood Pornstars, Queen Adreena, The Jim Jones Revue, Olivia Ruiz et autres Eiffel, Randy Mandys sera très rapidement à même de se faire remarquer pour ce qu’il est, c’est à dire un grand groupe de rock ! Le superbe clip de « The Wholling Stoppelizzy … » réalisé par Henri Jean Debon (Noir Désir, Sinead O’Connor, Louise Attaque …) devrait très vite faire parler de lui …